Disparition de Pascaline de Lageneste : l'obstacle pleure l'une de ses grandes dames

15/11/2022 - Grand Destin
Lundi, une grande femme des courses nous a quittés. Victime d'un tragique accident, Pascaline de Lageneste, la "bonne maman" du Haras de Saint-Voir a fait couler une larme sur le visage de tous ceux qui l'ont connue et aimée pour sa droiture et  sa profonde gentillesse. Pascaline était bien sûr l'épouse de Nicolas, la mère de Justine et Thomas, mais aussi une figure maternelle pour beaucoup de jeunes passionnés passés par Saint Voir. Bref, c'était quelqu'un de bien, une belle personne... et c'est déjà tellement ! 

Le monde de l'obstacle tout entier pleure Pascaline de Lageneste (aprh)

 

On dit que derrière un grand homme se cache une grande femme. Que c'est bête !. En l'occurence, Pascaline de Lageneste ne se cachait derrière personne, à commencer par son mari Nicolas de Lageneste. C'est plutôt main dans la main que ce duo si apprécié gérait avec maestria le Haras de Saint Voir dans l'Allier. Malheureusement, un tragique accident a emporté Pascaline hier. C'est un choc terrible pour tout le monde de l'obstacle qui pleure une figure quasiment maternelle. Car Pascaline était quelqu'un de bien, aimé de tous, ce qui est si rare dans ce milieu de fou. Nous avons tous perdu quelqu'un de cher hier.  

Pascaline était la "bonne maman" du Haras de Saint Voir, la patronne. Née Vagne, fille de Gabriel, elle a depuis des années fait partie intégrante de la renommée du label Saint Voir, qui alignait les champions et continue de le faire. Maîtresse des noms des chevaux au Haras, une partie qui a contribué à la légende, avec des idées parfois farfelues mais toujours grandioses, elle était la parfaite illustration de "la main de fer dans un gant de velours". Pascaline n'y allait jamais par 4 chemins, ne disait jamais les choses pour faire plaisir, mais par conviction. Elle avait toujours un mot gentil, encourageant, était par nature profondément bienveillante, droite. Quiconque a croisé son chemin en gardera un souvenir heureux, et logiquement, est touché par sa disparition. Quiconque a croisé son chemin aura été marqué par cette grande dame, et la pleure aujourd'hui. 

 

 

Nous n'osons imaginer la tristesse de son époux Nicolas de Lageneste, parfait binôme de Pascaline, qui ne serait certainement pas ce qu'il est aujourd'hui sans elle. Ils ont eu ensemble 2 enfants : Justine, qui a embrassé la passion familiale et sera sans doute d'ici quelques années la jeune figure de Saint Voir, et Thomas, qui n'a pas attrapé le virus équin, mais excelle dans le domaine de la cuisine. De leur mère, ils ont hérité cette force de caractère, cette honnêteté qui peut parfois sembler dure, mais qui est si précieuse dans un milieu où les non-dits font bien plus mal que les vérités implacables. 

 

 

Les hommages affluent et vont affluer pour Pascaline de Lageneste. Aucun mot cependant ne saurait expliquer concrètement ce qu'elle représentait. Pour beaucoup elle était une figure quasiment maternelle, une belle rencontre à chaque apparition sur un hippodrome ou à un concours de modèles et allures, de celles qui vous marquent et dont le souvenir ne s'efface pas en un claquement de doigts. Il est bien difficile d'avancer après cette nouvelle dévastatrice, mais Pascaline aurait certainement voulu que la vie continue, elle qui ne regardait jamais derrière, puisqu'après tout, cela ne sert pas à grand-chose.

A Nicolas, Justine, Thomas et tous ses proches, la rédaction de France Sire adresse ses plus sincères condoléances. Nous la pleurons comme la France entière de l'obstacle. Au revoir Pascaline, et merci pour tout. 

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