Louis Chouteau, 97 ans, le plus vieux sociétaire du monde !

01/11/2017 - Actualités
Toute la journée, Louis Chouteau gère les entrées et sorties de chevaux au rond des balances, du haut de ses 97 ans ! Ce tout petit bonhomme est évidemment le plus vieux membre actif d'une société de courses dans le monde. Quand il a commencé, la 2e guerre mondiale n'était pas encore déclarée !


Louis Chouteau, 97 ans, règne sur le rond des balances de Durtal. Il est entré à la Société des Courses avant la déclaration de la 2e guerre mondiale !

 

Malgré ce que veulent en faire les fous dangereux technocrates de Paris, les courses et la filière hippique restent encore un formidable vecteur de lien social, de transmission des valeurs, de rencontres à travers les générations. A Durtal, le mercredi 1e novembre, les tribunes étaient pleines, les enfants courraient partout, et un monsieur hors du commun géraient les entrées et les sorties des chevaux du rond des balances, au milieu du passage pour éviter que des professionnels ne bouchent le passage des chevaux, assez étroit.

Louis Chouteau, âgé de 97 ans, est un bénévole, comme il y en a tant en France, ceux sans qui les courses n'existeraient pas dans ce pays, ces gens parmi les nombreux gens que le PMU méprise. Car il ne faut pas oublier que les hippodromes de France, à l'exception des sites de la capitale sclérosés par les syndicalistes grévistes qui coutent des fortunes insondables, sont des associations qui fonctionnent avec des bénévoles qui consacrent gratuitement beaucoup de leur temps à préparer le terrain et à organiser les journées de courses. Sans aucune fierté déplacée, Louis Chouteau continue de jouer son rôle, depuis près de 80 ans. Il ne donne son âge que quand on lui demande et ne court pas après les interviews.

 

 

" Je suis entré à la société des courses de Durtal quand j'avais 18 ans. C'était avant la guerre 39-45, la dernière qu'on ait connu. J'ai assurée de nombreux postes ici. J'ai connu de nombreuses époques sur ce champ de course, y compris quand il n'y avait pas du tout de tribunes. Au début, les paysans du coin venaient le dimanche avec leurs chevaux de travail et leur carriole pour faire des courses. C'était le bon vieux temps ! Moi aussi j'étais paysan quand j'étais jeune, à côté d'ici. Puis les charges sociales sont arrivées. Ma ferme n'était pas assez importante pour supporter tous ses frais. Alors j'ai fini ma carrière à l'usine, pendant 11 ans."

Que Louis Chouteau soit encore là possible pour son centenaire. Et que les courses de Durtal et d'ailleurs vivent aussi longtemps. Mais pour cela, il faudrait commencer par mettre à la poubelle une bonne partie de nos très chers dirigeants et leur politique suicidaire.

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