Vent d'Ouest sur le Finot avec Massila, Leenders, Barastraight et Les Sablonnets !
La belle Massila saute en tête avec la casaque des Sablonnets (APRH)
12 longueurs, voilà l'écart qu'a affiché Massila à l'arrivée du prix Finot des pouliches, une épreuve pour débutantes en obstacles toujours très prisée, car labellisée Listed-race. Pour les pouliches, c'est de suite un avantage, car en gagnant cette course, elles s'assurent un avenir au Haras dès leur premier pas. Massila, qui s'est envolée vers la victoire avec beaucoup de professionnalisme, n'échappera pas à la règle, car sauf si elle est vendue d'ici-là, un haras l'attend à bras ouverts, le Haras des Sablonnets, ou bien celui de ses co-éleveurs, Marie Christine et Benoit Gabeur.
Clément Lefebvre caresse sa pouliche, il a remporté déjà 3 courses aujourd'hui (APRH)
Si cette association existe, entre 2 grandes familles de l'élevage, c'est parce que My Fair Lady, la mère de Massila, même si elle a été par Antoine de Talhouet-Roy au Lude, appartenait en partie à Marie-Christine Gabeur, lors de sa carrière de courses chez Guillaume Macaire. Elle a très bien fait son job, gagnant 4 courses en 7 sorties, avant de rejoindre elle aussi le Haras. La grand-mère de Massila, Royale The Best, comme son nom l'indique, a été élevé par le regretté Gilbert Gallot, qui détenait de nombreuses grandes souches en Normandie, avec le nom "Royal". Royale The Best appartenait à Marc De Chambure, et a couru en plat, étant la soeur de Royale Chantou, une Cadoudal gagnante du prix Fille de l'Air en plat à Toulouse.
My Fair Lady, la mère de Massila, lors d'une victoire à Enghien. (APRH)
Au Haras, les 2 premiers produits de Royale The Best ont été élevés par Marc De Chambure et Eric Puerari, avant que la jument n'aille au Haras des Sablonnets. Elle leur donnera 6 produits, avant d'être revendue pleine de Muhtathir à la famille Lechenault, éleveurs dans l'Yonne. Elle a d'ailleurs eu un produit en 2018 par Diamond Boy. My Fair Lady, quant à elle, avait déjà donné un gagnant avec Gin Tonik, et a été vendu par les Sablonnets en décembre 2017 à ARQANA, alors pleine de Walzertakt. C'est Tim Richardson qui avait acheté la jument pour le Haras du Buff de Edwige Le Metayer, une belle affaire maintenant que la descendance a éclot !
Gabriel Leenders tout sourire avec Antoine et Aymard De Talhouet-Roy, ainsi que Clément Lefebvre. (APRH)
Massila, pour finir, est la première pensionnaire que Antoine de Talhouet-Roy a eu chez Gabriel Leenders, un des meilleurs entraîneurs de la nouvelle génération, qui réalise une superbe année, et a même remporté deux autres courses dont le Quinté aujourd'hui à Auteuil, en prime, avec la précieuse aide de Clément Lefebvre. Antoine de Talhouet-Roy était présent à Auteuil, accompagné de son fils Aymard, et la joie était grande: " Je pense que peu de gens sont aussi heureux que nous en ce moment ! C'est une belle histoire avec Gabriel Leenders, qui est un jeune professionnel de talent. il était venu voir les chevaux à la maison, et a eu un coup de coeur pour la pouliche, donc on s'est associé, et la preuve en est, c'était une bonne idée. Cette victoire arrive aussi à point pour Barastraight, qui a de bonnes statistiques avec une production limitée, et qui sort d'une belle saison avec 45 juments saillies !" Il est vrai que Barastraight, déjà père de la bonne 3 ans Grakownia, sort à nouveau une pouliche qui semble de premier plan, et c'est bon signe..Vous l'aurez compris tout baigne aux Sablonnets !
Barastraight cette année aux Sablonnets, avec Aymard de Talhouet-Roy, le fils d'Antoine.