Le Grand Est au secours des permis d'entraîner !
Les professionnels du Grand-Est sont évidemment impactés par la situation actuelle...
Nous ne sommes pas sans savoir que la région Grand-Est est malheureusement la plus touchée par la pandémie de Covid 19 en France. Alors que tout le pays se mobilise pour sortir de la crise actuelle, et que les courses sont à l'arrêt, les conditions de confinement peuvent parfois affecter l'activité professionnelle de certains entraîneurs. Le secteur Nord-Alsace, s'il accueille des entraîneurs publics, est surtout fourni en permis d'entraîner, qui représentent une grosse partie de l'effectif. Malheureusement, la plupart de ces amateurs n'ont même plus la possibilité de se rendre à leurs pistes, qui sont très souvent situées à quelques kilomètres des écuries. Pour les atteindre, les chevaux doivent traverser la forêt, et les cavaliers sont alors confrontés à des contrôles de la part d'agents de l'ONF, qui assimilent pour la plupart ces sorties à des promenades. Avec l'appui de France Galop, et l'action discrte mais efficaces de membre d'Alliance Galop, Galop Est a donc proposé un nouveau "décret" à la région, Grand Est, en passe d'être validé, afin de permettre à tous ces permis d'entraîner de pouvoir continuer leur activité en vue d'une prochaine reprise.
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Ainsi, un document a été envoyé, et est en cours de validation par cette région. Président de la société de courses de Wissembourg, Alain Strasser nous donne des précisions sur la situation: "Plusieurs permis d'entraîner ont été sujets à des contrôles de police, et considérés comme des promeneurs. Cette situation est très préjudiciable, car ils représentent une grosse part de l'effectif dans notre région. Le document que nous avons envoyé est en bonne voie pour être validé, et permettre à tous ces amateurs de se tenir prêt pour la reprise. C'est aussi très important pour la population, car souvent, les villages vont encourager ces permis d'entraîner aux courses, et remplissent nos hippodromes. Pour Wissembourg, nous réfléchissons à l'idée de faire travailler nos entraîneurs publics le matin, et éventuellement accueillir les permis d'entraîner l'après-midi pour des travaux plus sérieux. Nous devons nous serrer les coudes pour sortir de cette situation...Il est vrai que les réunions à venir sont vraisemblablement compromises. Il va falloir se relever, et préparer l'année prochaine...". Vous l'aurez compris, si la situation est compliquée, il faut tâcher de s'entraîder pour que chacun s'en tire le mieux possible...
Alain Strasser, président de la société des courses de Wissembourg