Série vidéo de la Fédération des Eleveurs, épisode 2 : pourquoi y adhérer ?
Tout éleveur français est né et a grandi avec la Fédération des Eleveurs. Et pour cause, longtemps appelé Syndicat des Eleveurs, cette institution a été crée en 1911 ! Agée de 110 ans, la Fédé n'en est pas pour autant une vieille dame. Actuellement sous la présidence de Loïc Malivet et la direction de Luc Kronus, avec 3 salariés permanents et plusieurs commissions spécifiques, la Fédé agit au quotidien dans des domaines multiples (voir détails ci-dessous).
Et c'est cette implication du quotidien qui a rendu la Fédération des Eleveurs la représentation socio-professionnelle la plus puissance du galop depuis de nombreux années. Sa particularité, qu'elle continue d'entretenir dans une société actuelle qui pourtant se sectarise à tous les niveaux, est de rassembler dans un même groupe des éleveurs de tous les profils : des petits et des grands, des amateurs ou professionnels, débutants ou héritiers, avec ou sans sol, doté d'étalons ou non, et venant des 4 coins de la France.
En effet, la Fédération des Eleveurs regroupe plus de 2000 adhérents provenant des 4 associations régionales, de l'Ouest (Asselco), du Sud-Ouest (Eccso), du Centre-Est et du Sud-Est. Par ailleurs, elle travaille en partenariat avec 2 associations partenaires, l'AFAC (pour les pur-sang arabes) et la Fédération AngloCourse. Son comité est composé de 36 membres, c'est à dire 30 élus plus les présidents régionaux, afac et anglo, représentatifs des différents profils d'éleveurs et de toutes les régions d'élevage. Il y a donc les commisions étalonniers (responsable Julian Ince), sanitaire (responsable Antonia Devin), commission internationale (responsable Antonia Devin), communication, technique, programme et bien-être équin (responsables Pierric Rouxel et Adrien Rambaud, avec Jean de Cheffontaines pour la partie programme).
Henri Bozo du Haras des Monceaux.
Tout cela apporte des services concrets aux éleveurs. C'est ainsi qu'ils en témoignent dans le reportage, à commencer par Ophélie Delaunay, créatrice du Haras de la Courlais près d'Angers : " Nous avons adhéré dès notre installation il y a 13 ans. Cela permet, surtout quand on débute, de ne pas rester tout seul dans son coin". A la tête de l'Ecurie des Monceaux, Henri Bozo est l'éleveur vendeur leader en plat depuis près de 10 ans, et vainqueur du Qatar Prix de l'Arc de Triomphe en 2020 avec Sottsass. " La Fédération permet de se regrouper pour s'assurer que les autorités nous comprennent et nous connaissent mieux. " Cet argument revient aussi de la part de Larissa Kneip, du Haras de Saint-Arnoult : " En tant qu'éleveur, on sort assez peu, donc on n'a pas la possibilité de communiquer avec les instances dirigeantes. Il faut quelqu'un qui le fasse à votre place."
Homme de terrain, créateur de l'Ecurie Seconde Chance et de Poulinieres.com, Sylvain Martin rappelle aussi action décisive. " Pendant le 1e confinement, on a tous eu peu de ne pas pouvoir saillir nos juments. Grâce aux actions de la Fédération, on a pu continuer selon un protocole précis. " A la tête du Haras d'Etreham, Nicolas de Chambure s'implique personellemennt dans la Fédération : " C'est la voix des éleveurs dans une organisation assez globale avec le pari, les courses, dans le cadre d'une filière qui comprend plein de métiers différents. Ils sont là pour répondre à toutes les questions des éleveurs sur le fonctionnement d'un haras, au niveaux technique, sanitaire, fiscal, légal. " Enfin, Tangi Saliou, reprenneur du Haras de la Haie Neuve, en conclut ainsi : " Tout l'intérêt, c'est la mutualisation des connaissance et la participation au développement de la filière."
A SAVOIR SUR LA FEDERATION DES ELEVEURS AU GALOP
- La Fédération des Eleveurs travaille à une Charte des Bonnes Pratiques
- Actions pour le bien-être équin
- création d’un(e) appli/site dédié au Répertoire des Etalons, qui sera lancé prochainement
- La FEG travaille pour que la vaccination contre la rhino devienne obligatoire pour tous les chevaux.