Révolution de la gestion de l'eau à Lyon-Parilly

19/01/2024 - Actualités
Face à ce sujet fondamental pour l'avenir de la planète à court terme et des courses à très court teme,  l'hippodrome de Lyon-Parilly a révolutionné son système de gestion de l'eau. En effet, on ne peut plus penser ni agir comme avant au temps de l'inconscience et de la gabegie, notamment en milieu urbain. Il faut agir immédiatement avant que les champs de courses ne soient fermés manu militari pour des raisons d'évidence écologique. Lire le communiqué.

 

 


Hippodrome de Parilly : une gestion de l'eau optimisée et raisonnée

Face au réchauffement climatique et à la raréfaction des ressources naturelles, l'ACHL a dû repenser son fonctionnement afin d'optimiser et de préserver l'eau à sa disposition, mais aussi de limiter plus globalement son impact sur l'environnement.

 


L'hippodrome de Lyon-Parilly, un hâvre de verdure dans un parc...en pleine agglomération.

 

 

Engagé dans une démarche environnementale depuis 2017 via sa labellisation EquuRES, l'hippodrome de Lyon-Parilly se doit d'entretenir ses pistes de courses pour garantir des conditions de compétition régulières et qui limitent les risques pour les chevaux, comme pour les jockeys et les drivers.

 

Cela passe par l'arrosage de ces infrastructures, été comme hiver, sur une superficie totale de 35ha. En 2023, 70 000m3 d'eau ont ainsi été utilisés pour l'entretien des pistes en herbe et en pouzzolane, contre 140 000m3 en 2020, soit -50% en 3 ans.

 

Des changements de process ont été opérés, mais également de nouveaux équipements achetés : utilisation de variétés de gazon plus résistantes au stress hydrique, travaux mécaniques des sols (engagement zéro phyto), horaires d'arrosage décalés, surveillance du taux d'humidité des sols via l'acquisition d'une sonde hydrométrique, remplacement d'une tonne à eau plus économe et efficace en épandage.

 

L'installation de cuves pour récupérer et recycler les eaux de pluie a été le plus gros investissement en 2023. Dorénavant, près de 1 000m3 de réserves en eau sont disponibles pour arroser la piste de trot et les espaces verts hors pistes, soit une réduction de nos prélèvements d'eau estimée à 6 000m3 par an. 

 

Une (R)évolution nécessaire

 

 

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