Anti-GDE : Révélations et scandales dans Pièces à conviction ce soir sur FRANCE 3
Depuis onze mois, le Front de Résistance de l'Orne ne lâche rien !
Action et Vérité !
Après des Jeux Equestres Mondiaux calme où les "Fronteurs" se sont fait discrets mais présents, voici venu le temps des révélations. Depuis quelques jours et à l'approche de la diffusion d'un documentaire exclusif sur le buisness du recyclage, les esprits s'échauffent.
Cette enquête signée par Stéphane Girard et Jacques Duplessy met à mal plusieurs entreprises dont GDE, sur la manière dont elles outrepassent le droit et la législation pour faire toujours plus d'argent. L'aspect sanitaire est également de mise, avec par exemple le témoignage d'un couple d'agriculteurs de la Mayenne, intoxiqués au PCB et obligés d'envoyer tout son cheptel à l'abattoir. Alors, depuis quelques jours, sur le camp des résistants, on se prépare pour cette grande soirée, où la diffusion du reportage aura lieu sur le site, en plein air.
Sur le camp des "Fronteurs", on se prépare pour une soirée forte en rebondissements ...
Alain Lambert, la consternation permanente
Le président du conseil général de l'Orne, Alain Lambert, qui s'est toujours défendu d'une quelconque intervention dans l'implantation du site de déchets GDE à Nonant-le-Pin, doit peut-être commencer à regretter ses petites manigeances politiciennes... Car l'enquête jette le trouble et révèle que Mr Lambert a bel et bien pris parti pour GDE en 2011, à travers un courier adressé à Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l'Ecologie.
Alors, depuis 24h et une rumeur d'expulsion du FRO, les langues se déchaînent envers le président du conseil général car les antécédents de GDE ne sont pas pour rassurer les opposants de Nonant-le-Pin. Ils ont encore en mémoire, l'affaire de Versainville : dans cette commune du Calvados, des déchets ont été enfouis illégalement entre 2002 et 2006.
Mais ce qui agace le plus, c'est le silence de Mr Lambert. Interrogé par les journalistes dans le cadre du reportage, le président du conseil général refuse de répondre : il s'interdit "d'intervenir sur le cours de la justice et je m'interdis d'infléchir les décisions du gouvernement quel qu'il soit". Des réponses peu enclines à apaiser les anti-GDE
Alain Lambert, dans un curieux exercice de style... silencieux.
Le commentaire du Nouvel Observateur