Découvrez le centre d'entrainement de Calas à Marseille

 

 

"Notre centre est devenu très compétitif. C'est un bel outil de travail qui ne cesse de s'améliorer. Des travaux importants ont été faits sur les pistes de canter. On a des pistes magnifiques, le gazon qui est parfait toute l'année, les pistes en sable ou la PSF qui a été construite il y a 5 ou 6 ans. Ici, on a le soleil toute l'année. En même temps, on a la chance d'avoir l'eau qui ne nous coûte pas très chère et un très bon système d'arrosage qui nous permet d'avoir des gazons en parfait état toute l'année. De même, avec l'arrosage automatique, nos chevaux peuvent se détendre sur les allées de promenade sans plus aucune poussière. Les choses progressent intelligemment car les professionnels travaillent avec des gens à l'écoute. Le Sud-Est possède un bon vivier de propriétaires qui sont contents de venir le samedi à Calas."

 

Voici un florilège de réflexions venues du terrain, c'est-à-dire provenant des utilisateurs du site de Calas, les 25 entraineurs qui s'accordent sur leur chance de travailler ici, des "historiques" de la famille Rossi jusqu'aux plus jeunes comme Jérôme Reynier en passant par le récemment installé Richard Chotard et de nombreux autres professionnels qu'on voient gagner de plus en plus de courses hors des frontières régionales, y compris à Auteuil ou sur les hippodromes classiques du plat parisien.

Un tel développement tient beaucoup au fait des grands travaux de rénovation dont ont bénéficié les pistes mais aussi les écuries, construites il y a près de 40 ans, après qu'il eut été décidé que les chevaux devaient quitter le centre ville de Marseille pour s'entrainer dans un environnement plus vaste, boisé et calme.

 

 

 

 

 

 

 

C'est ainsi que le domaine de Calas a été choisi dans les années 70 à Cabriès, sur les hauteurs en sortie de l'agglomération. S'il y fait bien sûr très beau au bord de la Méditerranée, sa situation dans une cuvette et une bonne densité d'arbres apportent son lot de fraîcheur appréciable. Mais surtout, la proximité d'un important canal souterrain, qui traverse la zone, permet un accès à l'or du Sud-Est sans lequel rien ne peut fonctionner : l'eau ! Ainsi, une irrigation complète des pistes mais aussi des allées de promenade a pu être installée, ce qui est tout de même un luxe très appréciable surtout dans cette région de l'hexagone.

 

Les socio-professionnels français voient souvent les collègues marseillais sur tout l'hexagone, et notamment à Deauville, car les entraineurs du Sud-Est sont obligés d'aller recruter les chevaux à l'extérieur, à défaut d'élevage régional. Mais à l'inverse, Calas ne reçoit que peu de visites, compte-tenu d'un éloignement géographique qu'il convient aujourd'hui de relativiser avec les navettes aériennes et le TGV.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

100 hectares
22 écuries
660 chevaux
25 entraineurs
13 hectares de piste en gazon
1 anneau d'obstacle de 1200 m (haies et steeple)
1 anneau de 1300 m de tour
1 PSF
1 grande piste de 3000 m de tour : 2 montées main droite, main gauche de 1600 et 1700 m
12 kilomètres de promenades en cendrée arrosées
Marcheurs
Ronds de débourrage
Manèges d'obstacle

Vétérinaires, maréchaux ferrant, dentistes équins, transporteurs, fournisseurs de paille, grains et fourrage
centre de formation AFASEC
+ de 200 emplois directs sur le site

 

 

 

 

NOTE : les travaux sur la piste de galop de Borély.

 

Présidée désormais par Patrice Camacho, la Société Hippique de Marseille (hippodromes de Borély et Vivaux) a lancé un 2e chantier important en plus du centre d'entrainement qu'elle gère également : la piste en gazon de l'hippodrome de Borély. Présentant de fortes dégradations au printemps 2016, cette piste a été intégralement refaite. Les travaux ont débuté en juin 2016 avec une destruction totale du gazon existant, puis un important travail mécanique en profondeur de toute la terre végétale. Pour chasser le sel présent dans le sol, 3 épandages de gypse ont été effectués. Par la même occasion, le système d’arrosage a été sérieusement rénové avec des arroseurs dernier cri à vanne incorporée et un système de pilotage informatique très précis. Enfin, le nouveau gazon a été semé le 1er novembre. Dès la sortie de l’hiver, peu rigoureux sur le front de mer marseillais, le développement est reparti, accompagné et encouragé par les pratiques habituelles : engrais, tontes, arrosage, vertidrain… Aujourd’hui, c’est 3 tontes par semaine ! La reprise des courses plates à Borély est programmée début octobre, avec ensuite un Quinté le 30 octobre et le Grand Prix de Marseille (L., Défi du Galop) le 12 novembre.