Craon : le film du Best Of du Grand Cross et toutes les photos !
Rien qu'à l'entrée, on sent qu'il se passe un truc sur l'hippodrome de la Touche. Les courses de Craon fêtent leurs 175 ans d'existence et le comité a décidé de mettre le paquet. Il s'agit de montrer qu'on est fier de ses racines et qu'on a envie de partager cette passion du sport hippique. Bref, réussir le pari de revenir aux fondamentaux sans retourner en arrière, ce qui est autant une idiotie qu'un échec assuré, tout en fixant le cap du futur de l'activité des courses hippiques. Les emmerdeurs, qui se croient toujours plus intelligents que les autres car il faut bien occuper leur morne quotidien, cherchent toujours à opposer dans les courses les aspects sportifs, festifs, aristocratiques, populaires, puristes et flambeurs. Or, la magie des courses et leur longévité depuis 4 siècles proviennet justement du mariage, en une journée ou un meeting, de tous ces aspects a priori contradictoires en un seul lieu autour d'un seul animal très spécifique : le cheval de courses.
Toute l'entourage de Bomari après la victoire dans le Grand Cross de Craon.
Evidemment, comme en gastronomie, si les ingrédients de base sont toujours les mêmes, il faut savoir faire évoluer la recette, ajouter ou enlever des éléments et fil du temps, surtout innover constamment dans le décorum et le dressage de l'assiette pour que le public se sente à l'aise, presque comme chez lui, tout en étant surpris sinon emerveillé par la profusion du spectacle. Et donc, outre bien entendu la qualité des pistes et des acteurs (le lot du Grand Cross était d'un niveau extraordinaire cette année), les organisateurs doivent assurer l'animation pour que le spectacle de la courses soit sublimé par l'ambiance.
Le président Hugues Crosnier débarque la 1e partie du gâteau d'anniversaire amenée sur l'hippodrome par hélicoptère.
Comme les temps changent, il n'est plus question de refaire une vaste fête foraine avec des manèges aujourd'hui pétaradants, mais quand même passés de mode par rapport aux tendances actuelles. Aujourd'hui, contrairement aux années 80, on n'aime plus les couleurs criardes mais on préfère les choses "trop stylées", comme disent les jeunes. Et surtout variées. C'est ainsi que l'animation musicale fut doublement assurée, dans des styles radicalement différents, par un orchestre traditionnel allemand et...un groupe de clowns ! Et que dire de l'arrivée très appréciée de l'hélicoptère qui a amené le gâteau géant pour fêter avec le public le 175e anniversaire. ET puis il y a eu les soirées, les exposants, le restaurant de Mickaël Cousin qui vous trouve toujours de la place, les buvettes toujours à portée de main et la fameux village gastronomique ! A coup sûr, les spectateurs se souviendront toujours de leurs Trois Glorieuses 2023.
GALERIE PHOTOS
Bingo de l'Aunay, qui sera projeté à terre à la dernière haie alors qu'il venait comme un gagnant sous la selle de Clément Lefebvre.
Shawinigan sort en piste devant Bomari, Vif Ardent et Drop d'Estruval.
Pauvre Clément Lefebvre, réconforté par sa femme Julie Henderson, à côté d'Agathe Fouassier, la femme d'Adrien Fouassier, entraineur de Bingo de l'Aunay.
Le propriétaire Christian Hamelin avec l'entraineur William Menuet.