Breeders'Cup : l'incroyable retour de Gary Stevens
Très humblement, le pilote commentait cette semaine : "C'est vrai que jusqu'ici tout se passe bien, je me sens bien et j'espère réaliser une belle Breeders' Cup." Tout n'a pas été rose, certes. En début d'après-midi du samedi, il a été sévèrement rétrogradé de sa victoire dans la Breeders'Cup Juvenile Fillies. Mais le Brad Pitt des pelotons a pu améliorer encore ses stats Breeders' Cup, comptant en effet une tripotée de médailles d'argent par rapport à celles en d'or. Serein, sûr de sa forme et courtisé par les meilleurs préparateurs, il a décroché le plus beau des trophées : la Breeders'Cup Classic devant une foule en délire, vraiment en délire.
Côté corde, ayant pris de vitesse ses rivaux au démarrage à mi-tournant final, Gary Stevens exulte avec Mucho Macho Man, résistant d'extrême justesse aux retours de Will Take Charge (n°10, entrainé par D. Wayne Lukas) et l'irlandais Declaration of War au centre.
Le retour triomphal de Gary Stevens s'est joué à un nez près...
Gary Stevens, une gueule d'acteur, un crack jockey revenu à 50 ans après de graves problèmes de santé aux genoux, une expérience malheureuse en France. Bref, un vrai héros populaire comme l'Amérique les adore.
Gary Stevens au côté de l'atypique entraineur de Mucho Macho, Kathy Rivto, installé en Floride avec un petit effectif.