Michael Champignon s'installe au Haras du Biot dans l'Orne

S’il n’est pas issu du milieu des courses et de l’élevage, Michael Champignon 39 ans est rapidement devenu un amoureux des chevaux. Après avoir fait un BEP Élevage équin et culture fourragère à la MFR de Vimoutiers, puis un Bac Pro Maitrise et gestion d’exploitation agricole à Granville, Michael va travailler au Haras du Mezeray, puis à la SCEA du Plessis à Broglie, qui sont notamment les éleveurs de La Sardane (Prix de Sandringham Gr.2). Ensuite, il s’est envolé vers l’Irlande pour travailler au sein de Kildaragh Stud de la famille Kavanagh auprès desquels il a beaucoup appris. Une expérience très enrichissante, puisque Michael a pu travailler au sein de la structure d’élevage, ainsi que celle du pré-entraînement. De retour en France, il a rejoint les équipes du Haras du Logis, avant d’enchainer avec l’élevage de Charencez dans l’Orne, une structure où se côtoyaient trotteurs et galopeurs. Malheureusement durant cette période Michael va subir un très grave accident de voiture qui va lui demander plusieurs années de rééducation avant de retrouver la plénitude de ses moyens physique.      

 

 

 

 Peter Kavanagh, le boss de Kildaragh Stud chez qui Michael a travaillé ©Arqana

 

 

Désormais âgé de 39 ans et ayant pleinement retrouvé son autonomie, Michael a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure en rachetant le Haras du Biot. Cette structure d’élevage située dans l’Orne non loin de Gacé appartenait auparavant à la famille Chettrit et s’appelait le Haras de M’elodie. La surface s’étend sur 28 hectares, et comprend un barn de 10 boxes, 5 grandes stalles pour les juments suitées (6 mètres sur 5), ainsi que 2 boxe de poulinages. Beaucoup de sources passent sous les herbages permettant d’avoir de l’herbe toute l’année. Le frère de Michael étant agriculteur, c’est lui qui va fournir les matières premières au Haras, que ce soit l’avoine, l’orge ainsi que la paille et le foin.

 

 

 L'entrée du Haras du Biot

 

 

Pour le moment titulaire d’une poulinière, Bad News, une fille de Lord du Sud achetée sur France Sire, Michael espère rapidement voir son effectif grandir. Pour cette saison de monte, le haras devrait collaborer avec le Haras de Saint-Arnoult de Larissa Kneip pour accueillir des juments venant à la saillie. De plus, le Haras du Biot est idéalement placé, puisqu’il est situé à moins de 20 km de plusieurs haras importants tels Saint-Arnoult, Montaigu ou encore le Petit Tellier. A terme, le haras proposera également des services de préparation aux ventes.

 

Les tarifs des prestations réalisées par le Haras du Biot sont les suivants :