L'essentiel : Edition du Jeudi 28 octobre 2021

Vainqueur en débutant sur cette même piste de Bordeaux à la mi-septembre, Caracal a de nouveau passé le poteau en tête pour sa deuxième sortie, s'imposant avec brio dans le Prix de Pauillac, à nouveau sous la selle de Jean-Bernard Eyquem. Très vite sur jambes, le protégé de Jean-Claude Rouget a longuement galopé en deuxième position, avant de venir très facilement prendre le meilleur dès l'entrée de la dernière ligne droite, et de bien accélérer pour le conserver jusqu'au bout. Il devance ainsi de deux longueurs Lordrecord (Recorder), venu subtiliser la deuxième place au grand animateur Catapum (Ectot) dans les tout derniers mètres du parcours. Fils de Zelzal né et élevé au Haras de l'Aumônerie de Julie Mestrallet, et petit-neveu de l'excellent Clodovil (Poule d'Essai des Poulains, Gr.1; étalon), Caracal avait été acheté 25.000€ yearling par ses propriétaires actuels, Al Shaqab Racing, lors de la vente d'octobre ARQANA de l'an dernier.

Réservé à des pouliches inédites de 2 ans, le Prix de Pomerol n'a pas échappé à sa grandissime favorite, Hometruths, qui s'est montrée la plus forte dans cette épreuve associée à Jean-Bernard Eyquem. Après avoir longuement attendu son heure, en deuxième partie de peloton, la protégée de Jean-Claude Rouget a pu s'exprimer en pleine piste dès le début de la dernière ligne droite et, au prix d'un très bel effort, est parvenue à prendre résolument l'avantage aux abords du poteau. Une demi-longueur la sépare d'Ondulee (Adlerflug), elle-même devançant Talismania (The Grey Gatsby), venue terminer sur la troisième et dernière marche du podium trois longueurs et demie plus loin. Fils de Frankel issu, de la même souche que les excellents Bering (Prix du Jockey-Club, Gr.1) et autre Balakheri (King Edward VII Stakes, Gr.2), Hometruths est une soeur de l'ancien Aga Khan Beyrir, vainqueur avec Christophe-Patrice Lemaire des Secretariat Stakes (Gr.1) en 2012, aux États-Unis. Elle met ainsi à l'honneur la casaque de Susan Magnier, la femme de John Magnier, l'un des grands patrons de la dynastie Coolmore.

Course pour poulains inédits de 2 ans, le Prix de Floirac est tombé dans l'escarcelle de Zarakhan, sorti victorieux de cette épreuve avec Alexandre Gavilan sur son dos. Rapidement pointé parmi les principaux animateurs, le pensionnaire de Didier Guillemin a enclenché dès la sortie du tournant final, avant de s'installer en tête à 300 mètres du but et de se montrer courageux pour résister aux différentes attaques qui se précisaient. Au passage du poteau d'arrivée, trois-quarts de longueur le séparent respectivement d'Eliyass (Le Havre) et Sarel (Kendargent), qui ont terminé dans un mouchoir de poche pour compléter le podium. Représentant du Cheikh Abdullah bin Khalifa al Thani né et élevé au Haras de Victot, Zarakhan résulte du croisement entre Zarak et une mère par Lawman, Reem, qui n'est autre qu'une soeur de l'excellent Charm Spirit, triple lauréat de Gr.1 (Queen Elizabeth II Stakes, Prix du Moulin de Longchamp et Prix Jean Prat), aujourd'hui étalon au Haras du Logis Saint-Germain.

Deuxième au début du mois du Haras de Bouquetot - Critérium ARQANA lors du week-end de l'Arc de Triomphe, Daisy Maisy est cette fois-ci parvenue à passer le poteau d'arrivée la première, dans le Prix des Capucines, qu'elle a remporté avec l'aide précieuse de Grégory Benoist. Tout d'abord troisième d'un peloton assez étiré, la pensionnaire de Yann Barberot a attendu d'être équilibrée par son partenaire avant de se lancer à la poursuite de My Fancy, en pleine piste, venant lui prendre définitivement l'avantage à 100 mètres du but. Élevée par le Gestüt zur Küste A.G., Daisy Maisy résulte du croisement entre Wootton Bassett et une fille de Champs Elysées, Shasta Daisy, apparentée à la même souche que les bons Camacho (Sandy Lane S.; étalon), Showacsing (Gimcrack S.; étalon), Modern Look (Prix de Sandringham, Gr.2 et Prix Miesque, Gr.3) et autres Foreteller (Ranvet S., Gr.1; Underwood S., Gr.1 et Makybe Diva S., Gr.1). Cette représentante de Gitte Poulsen Allaire décroche ainsi le deuxième succès de sa carrière, après avoir réalisé des débuts victorieux sur l'hippodrome du Lion d'Angers, fin juillet.

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Parmi les deux seules concurrentes inédites avant le départ de ce Prix de Pigalle, Solania n'a pourtant eu que faire de rivaux plus expérimentés qu'elle, car s'étant imposée très facilement dans cette épreuve associée à Perrine Cheyer. Bien partie, la protégée de Carlos Laffon-Parias a toujours galopé en première partie de peloton avant de s'annoncer en pleine piste dans la dernière ligne droite, puis de déployer de très belles foulées pour s'en aller quérir un succès plein d'autorité. Également auteure d'un bel effort final, Avellaneda (Olympic Glory) termine à la deuxième place, juste devant Zaltar (Prince Gibraltar), troisième. Pur produit de l'élevage des frères Wertheimer, Solania est une fille de Zoffany et de la lauréate en plat Solilea, ainsi qu'une soeur de la bonne Solsticia (Prix Zarkava, L. et 3e Prix Saint-Alary, Gr.1) et une petite-fille de la non moins douée Plumania (Grand Prix de Saint-Cloud, Gr.1).

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Plus revue depuis sa sixième place dans le Prix de Malleret (Gr.2) à la mi-juillet, Natsukashi a effectué une réapparition des plus réussies ce jeudi, remportant brillamment le Prix de Solferino. Reléguée en queue de peloton, la partenaire de Jules Mobian a plongé au centre sitôt l'entrée de la dernière ligne droite, et a superbement soutenu cet effort pour prendre résolument le meilleur dans les 200 derniers mètres du parcours, et même creuser l'écart avec le reste de ses rivaux. Trois longueurs et demie sanctionnent sa supériorité sur Kergrist (Milanais) deuxième et Danilova (Dubawi), troisième. Fille de Motivator, élevée au Haras du Quesnay, Natsukashi est une nièce des bons Rouvres (Prix Jean Prat, Gr.1) et Right One (Jaipur S., Gr.3) et avait été achetée yearling 60.000€ par Broadhusrt Agency (Laurent Benoît) à la vente d'octobre ARQANA, en 2019. Cette représentante du footballeur vedette Antoine Griezmann, entraînée par Philippe Decouz et deuxième de Listed (Prix de la Seine), décroche ainsi le deuxième "bâton" de sa carrière, après avoir brillé ce printemps à Chantilly, déjà sous la selle de Jules Mobian.

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Déjà lauréate à deux reprises cette année avant ce jeudi, notamment du Prix La Flèche (L.), la petite mais ô combien vaillante Dizzy Bizu est venue épingler une nouvelle victoire, qui plus est "black-type", à son tableau de chasse, ayant fait sien aujourd'hui le Critérium de Vitesse (L.), avec Théo Bachelot sur son dos. Toujours vue dans le dos des principaux animateurs, la pensionnaire de Stéphane Wattel s'est décalée en dehors, à 400 mètres du but, puis a bien accéléré pour finalement priver Favourite Child du succès à l'issue d'un beau mano a mano. Elliptic (Caravaggio) a quant à lui très bien terminé pour venir s'octroyer le second et dernier accessit de cette épreuve. Fille de Caravaggio défendant la casaque et l'élevage de Peter-David Savill, Dizzy Bizu est le premier produit de la bonne Izzy Bizu, une soeur du non moins doué Donnerschlag (Holstein-Cup, Gr.3) sortie victorieuse en France d'un Prix Six Perfections (L.) sur le tracé rectiligne de Deauville-La Touques. À noter que Dizzy Bizu compte également deux premiers accessits au niveau Gr.3, successivement obtenus dans les Prix de Cabourg (Gr.3) et d'Arenberg (Gr.3).

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Ancien gentleman-rider installé aujourd'hui entraîneur du côté de Morannes-sur-Sarthe, Jean de Mieulle a eu la joie de signer le premier coup de deux de sa carrière ce jeudi 28 octobre 2021, sous le soleil de Bordeaux-Le Bouscat. En effet, le neveu d'Alban de Mieulle a tout d'abord sellé la pur-sang arabe Lamot Shamel, sortie victorieuse du Prix Jean Laborde sous la selle d'Olivier d'Andigné au prix d'un bel effort final après une longue course d'attente, puis le très régulier Electroscope (Requinto), vainqueur du Prix de la Brède avec Gary Sanchez. Un déplacement des plus fructueux jusqu'en Gironde, pour un tout premier doublé qui compte dans la carrière d'un tout jeune entraîneur... En attendant les prochains !

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