Etalons et Engagements Classiques (2e Partie)

 

 

Père de Golden Lilac,  qui avait réussi le doublé Poule-Diane en 2011, Galileo parviendra-t-il à faire aussi bien cette année par le biais de l’une de ses filles ? Mission difficile mais pas impossible. Le crack-étalon a en effet des arguments à faire valoir. Quantitativement d’abord, puisqu’il est le plus représenté dans ces deux tournois. Qualitativement ensuite, puisqu’il est, par exemple, le père de demoiselles au talent déjà reconnu. C’est le cas de Maybe. Déjà lauréate d’un groupe I, cette pouliche irlandaise est à la fois engagée dans le grand tournoi de mai et dans celui de juin. Théoriquement enfin, car Galileo est aussi le papa de pouliches (encore jamais vues en piste) ayant un fort joli papier. On pense à Romantica dont la mère, l’excellente Banks Hill, avait d’ailleurs échoué d’un rien dans la Poule 2001.

 

 

 

 

 

Très représenté également au pré-casting de la Poule, Street Cry est le père d’une certaine Lyric Of Light (Al Zarooni/Godolphin) qui a de sérieux titres (Shadwell Fillies’Mile). Avec quatre inscrites, Zamindar tentera, en tant qu’étalon, d’épingler une quatrième fois ce Groupe I, après Zenda (2002), Darjina (2007), Zarkava (2008). Il pourra éventuellement compter sur Zantenda (lauréate du Prix d’Aumale), dont le nom rime avec celui des trois demoiselles précitées. Est-ce un signe ?    

 

 

 

 

 

 

Avec 26 pouliches engagées, Galileo mobilise à lui seul 12% des candidatures en vue du grand-rendez-vous cantilien. Et dans ce petit bataillon, outre Maybe et Romantica déjà évoquées plus haut, on retrouve deux poulichesnées pour briller dans le Diane : Amérique et Affectionately. Défendant la bannière Wildenstein, la première a pour mère Aquarelliste, lauréate du Diane 2001. Quant à la seconde (propriété du Prince Faisal), elle est issue de Rafha qui avait triomphé dans ce tournoi en 1990. Rafha et Aquarelliste ne sont d’ailleurs pas les seules lauréates du Diane à avoir une fille pressentie dans l’édition 2012 de ce classique, puisque Daryaba (lauréate 1999) est la mère de Daryla, dont le nom figure également sur la liste des postulantes à ce Groupe I. Derrière Galileo, Dylan Thomas pourra compter sur douze candidates potentielles (issues de sa première année de production) dont Shembara, une Aga Khan qui avait débuté victorieusement à Fontainebleau en novembre dernier et qui est également engagée dans les Irish Oaks.