Mars à Saint-Cloud : les statistiques de la rentrée

Classement des entraîneurs (au nb de victoires acquises en mars à Saint Cloud depuis 2007)

 

 

 

L’inter-saison, il ne connaît pas. Très actif durant l’hiver (voir ses statistiques cagnoises), Jean-Claude Rouget est pour le moins efficace à Saint-Cloud en mars (1 gagnant tous les 3 partants ou presque). Alors que certains de ses confrères parisiens attendent parfois avril pour sortir l’artillerie lourde, le Palois n’hésite pas à envoyer quelques-uns de ses meilleurs 3 ans sur l’hippodrome du 92 à cette période de l’année. Avant de s’imposer au plus haut niveau, Literato (en 2007) et Stacelita (en 2009) s’y étaient produits au niveau listed.

 

 

 

Derrière l’entraîneur du Sud-Ouest, on retrouve dans notre Top 10 des professionnels venus des quatre coins de la France, de Chantilly bien sûr, de Maisons-Laffitte, de Normandie (voir l’excellent ratio d’Yves de Nicolay) et d’ailleurs. Au sein de cette top-list, trois d’entre eux attirent l’attention :

 

Si mars n’est pas le mois le plus prolifique pour André Fabre, l’entraîneur cantilien est néanmoins cinquième de notre classement clodoaldien. On dit souvent que ses meilleurs 3 ans entrent en lice un peu plus tard dans la saison mais cette analyse est en partie inexacte. Avant de s’imposer au niveau Groupe I la même année, Cavalryman (en 2009) et Meandre (en 2011) avaient effectué leur rentrée en mars à Saint-Cloud. Paradoxalement, aucun de ces deux champions n’était parvenu à s’imposer à cette occasion.

 

S’il a enlevé le Prix François Mathet 2009 (Allybar), le professionnel cantilien s’est plutôt illustré avec ses 4 ans et plus en mars ces six dernières années. Vainqueur du Prix Altipan 2007 (Kavafi), Carlos Laffon Parias a surtout pris de bonnes habitudes dans le Prix Exbury (premier Groupe III de la saison à Saint-Cloud). Depuis 2008, il a remporté ce tournoi à deux reprises (Chinchon) ou, à défaut, toujours placé l’un de ses chevaux dans les trois premiers (Silver Pond, Balius).

 

 

Carlos Laffon-Parias (Photos APRH)

 

Depuis 2010, l’entraîneur palois présente un ratio spectaculaire en mars à Saint-Cloud (5 victoires, 11 partants). Au cours des trois derniers mois de mars, François Rohaut n’a en outre pas hésité à envoyer certains ses meilleurs sujets de 3 ans sur l’hippodrome du 92. Citons ainsi Lucayan (placé de l’Omnium II avant de remporter la Poule d’Essai) ou encore Sandbar.   

 

2.000 mètres, pour pouliches

 

 

 

Depuis 2007, le palmarès du Rose de Mai a plutôt fière allure avec une certaine Stacelita en tête de gondole. Cette première listed  a aussi été enlevé par deux futures lauréates de Groupe à 3 ans (Top Toss, Sandbar).

 

2.000 mètres, pour poulains entiers et hongres

 

 

 

Gagner une listed sur 2.000 mètres à l’aube de sa troisième année nécessite un minimum de tenue. Ainsi, lauréats de cette épreuve, Celtic Celeb et Wajir se sont révélés être d’excellents stayers par la suite. De son côté, vainqueur en 2007, Serabad a réalisé ensuite une jolie carrière en obstacle de l’autre côté de la Manche.

 

1600 mètres, pour pouliches

 

 

 

Indiscutablement, Nova Hawk et l’infortunée Liliside donnent un certain relief au palmarès récent de cette listed jugée sur le mile. Un relief rehaussé également par les succès postérieurs de Just Little et Soneva au niveau Groupe. 

  

1600 mètres, pour poulains entiers et hongres

 

 

 

Vainqueur de la Poule d’Essai après avoir triomphé dans l’Omnium II, Silver Frost est évidemment la valeur-référence de notre tableau. S’ils n’ont pas réussi à s’imposer au plus haut niveau à 3 ans, No Risk At All et Hurricane Fly ont réussi une fort belle carrière par la suite dans des registres très différents. A noter que des sujets comme Literato, Spirit One, Behkabad et Lucayan se sont placés dans cette épreuve avant, eux aussi, de s’illustrer au plus haut niveau.

 

2.100 mètres, pour poulains entiers et hongres

 

 

 

 

La qualité des lauréats de cette listed est relativement homogène. Les trois derniers vainqueurs de cette épreuve se sont s’imposés à l’étage supérieur sans pour autant parvenir à enlever un Groupe I. C’est notamment le cas de Kesampour (4e du Jockey-Club 2012).