Que fait-on après avoir gagné le Greffulhe, le Guiche ou le Cléopâtre ?

 

 

Depuis Sea Bird (1965), aucun 3 ans n’avait réussi le doublé Greffulhe-Derby d’Epsom. Visindar s’y était essayé en vain en 2006. Pour Moi est parvenu a réaliser cet exploit en 2011. Mais il faut être honnête, le cheval d’André Fabre est ici un peu l’arbre qui cache la forêt. Souvent présenté comme une passerelle en vue du Jockey-Club, ce groupe II a été remporté depuis 2005 par des chevaux qui ont rarement été à la hauteur de l’événement cantilien de juin (le dernier 3 ans à avoir gagné les deux épreuves a pour nom Dalakhani -2003-). Prospect Wells a certes pu s’illustrer au plus haut niveau (2e du Grand Prix de Paris) et Cutlass Bay a brillé à 4 ans (remportant le Ganay) mais un fait interpelle au sujet du Greffulhe : Hormis Pour Moi, aucun lauréat de cette épreuve (sur la séquence étudiée) ne s’est imposé par la suite à 3 ans. On notera toutefois parmi les placés de ce Groupe II de futurs gagnants classiques (Cavalryman 2e en 2009, Saônois 4e l’an passé).

 

 

 

 

 

 

Prix de Guiche, Chantilly (programmé le 14 mai)

Groupe III, 1800 mètres, mâles

 

 

 

Comparé au Greffulhe, le Prix de Guiche (qui n’a lui qu’un statut de Groupe III) semble être une meilleure rampe de lancement pour le JC si l’on se fie à son palmarès 2005-2012. Si Lawman a réalisé le doublé Jockey-Club/Jean Prat, Behkabad et Saint Baudolino ont eux aussi tiré leur épingle du jeu dans le classique oisien. La majorité des lauréats de ce tournoi ont ensuite brillé à 3 ans, se maintenant dans les hautes sphères (voir le deuxième semestre 2010 de Behkabad) ou s’imposant à l’étage Groupe II (Saint Baudolino, Trincot). Placés dans le Guiche, des sujets de la trempe de Dr Dino et No Risk At All contribuent eux aussi à valoriser ce tournoi.

 

 

 

 

 

 

Prix Cléopâtre, Saint-Cloud (programmé le 15 mai)

Groupe III, 2100 mètres, femelles

 

 

 

S’il n’a pas promu de gagnante de Diane depuis Pawneese (1976), ce Groupe III demeure un excellent ascenseur pour le classique oisien, comme l’ont montré ces dernières années Galikova, Sandbar ou encore Vadawina et Dalkala. Parmi ces quatre pouliches, deux d’entre elles ont d’ailleurs réussi se constituer un fort joli palmarès : Galikova remportant le Vermeille (avant de tenter sa chance dans l’Arc), Vadawina le Saint-Alary. De son côté, Dalkala a réussi se hisser avec succès au niveau Groupe II (Prix de Royallieu) à l’instar de Flying Cloud (à  Ascot après avoir quitté les boxes d’André Fabre).