Brave Mansonnien au Haras du Mont Goubert
Brave Mansonnien
Il est le dernier fils de Mansonnien à faire la monte en France, après la fin de carrière de Bonbon Rose et le départ en Irlande de Diamond Boy. Un des derniers produits de l'ancien leader de l'obstacle français, le seul capable de rivaliser avec Cadoudal à son époque, Brave Mansonnien s'installe en Normandie en 2018, après un début de carrière d'étalon où il a beaucoup voyagé.
Petit-fils de la championne Tikiti Dancer, Brave Mansonnien a gagné le Prix Ventriloque pour sa 1e sortie à Auteuil, pour le compte des regrettés marseillais Florence Forneron et Laurent de la Rosa. Puis il a conclu 2e du Prix Grandlieu, devant Polar Rochelais et Remember Rose, deux futurs vainqueurs du Grand Steeple-Chase de Paris, et terminé sa carrière sur une 4e place dans le Prix Leon Olry-Roederer (Gr.2).
Il est ensuite entré étalon en 2010 au Haras des Chartreux, mais tout à la fin de son exercice. Brave Mansionnien a ensuite voyagé, passant par le Haras de Talma chez son co propriétaire Michel Guiot, dans les Ardennes. Puis il a été placé au Haras de Tréban mais n'y est resté que quelques semaines, arrivant chez un autre co propriétaire, Nicolas Simon au Haras des Marais, en avril 2016, dans la Sarthe du côté de la Ferté Bernard.
Du coup, Brave Mansonnien n'a sailli que très peu de juments. Néanmoins, il a été capable de sortir un excellent sauteur dans sa 1e génération née en 2011 : Riquet Enfin. Ce pensionnaire d'Elie Lellouche a ainsi conclu 2e de So French dans le Prix Finot (Listed) avant de remporter le Prix Piomarès à Auteuil. 4e ensuite du Prix Cambacérès, Riquet Enfin s'est malheureusement tué en début d'année de 4 ans.
Brave Mansonnien arrive au Haras du Mont Goubert, crée par Hugues Rousseau et réputé pour sa cour d'étalons au trot mais qui s'est ouvert l'an dernier au galop. Ainsi, les 2 premiers PS, Triple Threat et Morandi, ont sailli respectivement 72 et 104 juments pour débuter en 2017.