Siyouni fera la monte pour l'hemisphère sud, mais dans le nord
Siyouni au Haras de Bonneval.
Lui qui vient à nouveau de s'illustrer avec Laurens, la dernière lauréate du Prix de Saint-Alary (Gr.1), Siyouni semble né pour dominer la situation. Neveu de Slickly par Pivotal, 2 ans très précoce, vainqueur du Prix Jean-Luc Lagardère (Gr.1) avant de prendre plusieurs places de Gr.1 à 3 ans, Siyouni a été meilleur père de 2 ans dès sa première génération en 2014, puis a marqué les esprits à Royal Ascot lorsque sa fille Ervedya a remporté les Coronation Stakes (Gr.1). Devenu meilleur étalon de France, et l'un des plus convoités en Europe, il dépasse désormais le cadre du Vieux Continent.
En mars 2018, Siyouni a gagné un Gr.2 à Ransdwick avec Aylmerton, son seul et unique produit né en Australie, suite à l'exportation de sa mère Aloona, une descendante d'Almyre, en septembre 2014, alors qu'elle avait été fécondé par l'étalon juste après sa courte carrière de course. Aylmerton est entraîné par Jean-Etienne Dubois, désormais installé en Australie comme entraîneur au galop.
Aylmerton, fils de Siyouni, vainqueur de Gr.2 à Randwick en mars 2018.
De fait, l'intérêt porté sur son cas aux Antipodes a pour conséquence qu'il devient disponible, à l'arrière-saison pour faire des "extras" à destination de l'hémisphère sud, comme cela se fait déjà avec certains chevaux en Angleterre ou en Irlande, par exemple Frankel. Sa saillie sera alors disponible pour 75.000 dollars australiens, l'équivalent de 50.000 €. Car il faut que les gammes de prix de saillie soient en moyenne moins élevées en Australie qu'en Europe. Alors qu'il a culminé à 224 juments saillies en 2016, Siyouni a été limité et a couvert 150 juments au printemps 2018, selon les chiffres fournis par les Haras Nationaux.