Premiers 2 ans : Linngari reste à 100 % de réussite
2 partants : 2 gagnants. L'élève de l'Aga Khan Lingarri affiche un score parfait pour les débuts de sa 1e génération de 2 ans en piste. Ainsi, quelques semaines après la victoire à Lyon-Parilly de sa 1e partante La Sainte Hélène, voilà que sa 2e participante Linngara gagne d'emblée à Strasbourg. C'est une pure produit de la prime aux français, car elle est entraînée en Allemagne par Mario Hofer mais son éleveur et propriétaire germanique, qui était déjà celui de Linngari, a pris grand soin de la faire naître en France, car la mère est retournée à Linngari en 2011. D'ailleurs cette dernière, si elle descend d'une souche maternelle allemande, est par Anabaa Blue avec comme père de mère Top Ville. Ainsi, la pouliche décroche d'entrée un jackpot de 14.000 € (dont 6.000 € de primes). Le célèbre couple franco-allemand !
Linngari.
Linngara et La Belle Hélène sont donc pour l'instant les 2 seules et uniques partantes issues d'une production initiale de Linngari réalisée lorsqu'il a débuté sa carrière d'étalon chez son éleveur, l'Aga Khan, au Haras de Bonneval en Normandie. Il a sailli 54 juments en 2009, mais a baissé à 39 en 2010. Pas assez populaire auprès des éleveurs, il a quitté l'Aga Khan en 2011 pour entrer au Haras du Petit Tellier, où il s'est maintenu à 40 juments en 2011, et affiche actuellement 31 juments en 2012.
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Il a fait tous les entraineurs et tous les pays !
C'est vrai que Linngari, fougueux alezan, n'est pas le cheval de tout le monde, car son destin n'est pas facile à comprendre. L'animal a pour autant de très nombreux mérites. Si on a découvert Linngari en France et sur la scène internationale à l'âge de 4 ans, Linngari était bel et bien précoce. Il a gagné 2 de ses 3 sorties à 2 ans sous casaque Aga Khan chez Sir Micheal Stoute, A 3 ans, après 2 victoires de listed, il a été vendu à l'amiable à Jim Atkinson et P. Walraninski pour aller à Dubaï et a remporté 2 groupes dans la foulée chez Herman Brown. Passé ensuite sous la coupe de Diego Lowther, brésilien à chantilly, Linngari a été vu une 1e fois en France à la 6e place du Prix Maurice de Gheest (Gr.1), a gagné le Goldene Peitsche (Gr.2) à Baden-Baden, et s'est vraiment révélé en étant 2e dead-heat avec Welsh Emperor dans le Prix de la Forêt (Gr.1), entre Caradak et Stormy River. Ensuite, il n'a cessé de voyager dans le monde entier sans répis, passant ses hivers à Dubaï toujours chez Herman Brown, où il a conclu 2e d'une Dubaï Duty Free (Gr.1).
Linngari en Allemagne, un des nombreux pays où il s'est produit.
Passé sous la casaque de Rupert Plesch, Linngari a fait une saison chez Alain de Royer-Dupré, pour qui il a gagné le Premio Vittorio di Capua (Gr.1). Et finalement à 6 ans, il a conclu sa carrière chez son 1e entraîneur, Sir Micheal Stoute qui lui a fait gagner un nouveau Gr.1 en Allemagne et faire les arrivées du Topkapi Trophy en Turquie, des Champion Stakes en Angleterre et de la Hong Kong Cup en Chine !
Le réveil d'une vieille souche Boussac !
Fils d'Indian Ridge, petit puncheur alezan très améliorateur, Linngari descend d'une vieille souche Boussac oublié pendant deux décennies, après avoir offert à l'actuel Aga Khan son 1e Arc de Triomphe en 1982 avec Akiyda. En effet, sa 5e mère est Licata (Caro), jument ayant interprété le chant du cygne de l'élevage de Marcel Boussac lorsque son fils Acamas a gagné le Prix du Jockey-Club 1978. Poulinière formidable, Licata a donné un 3e gagnant de Gr.1 en Akarad, étalon qui a plutôt bien marché ensuite. Mais pendant une 20aine d'années, cette souche marchait au ralenti malgré quelques bons éléments (Book At Bedtime, Akbar, Pride Dancer, Lalezari, Livadiya). Avec ses ailes de voyageur, Linngari lui a redonné un sacré coup de nerf...