Le demi-frère de Sunday Break s'impose dans le Derby Japonais

 

Kizuna a offert un cinquième succès dans le Derby Japonais à son jockey, le légendaire Yutaka Take. Ce 3 ans fait aussi bien que son père, le crack de tous les temps au pays du Soleil Levant, Deep Impact. Kizuna est son 9e gagnant individuel de Gr. 1 (ou JPN Gr. 1) avec seulement 4 productions en âge de courir sans vraiment pouvoir comptabiliser la quatrième génération puisque celle-ci n’a que 2 ans. Lauréat de 7 Gr. 1, Deep Impact a été installé étalon à Shadai Farm en 2007, quelques mois après sa malheureuse tentative d’Arc (3e puis disqualifié).

 

 

 

 

Le meilleur produit à ce jour de Deep Impact est Gentildonna (avec une mère par le disparu Bertolini), gagnante de la triple couronne japonaise à savoir le Oka Sho (1000 Guineas) Gr. 1, le Yushun Himba (Oaks) Gr. 1 et la Japan Cup Gr. 1. Cette année et âgée de 4 ans, Gentildonna s’est classée 2e de St Nicholas Abbey dans la Dubaï Sheema Classic (Gr. 1) pour sa rentrée et a des vues sur le prochain Prix de l’Arc de Triomphe. Deep Impact est également le père d’autres gagnants de Gr. 1 tels Real Impact , Deep Brillante et la Wildenstein Beauty Parlour (6e du Prix d'Ispahan pour sa rentrée 2013).

 

 

 Même s'il ne court plus aujourd'hui,

 

 

 

La mère de notre sujet, Catequil, est née au Canada des œuvres de Storm Cat et Pacific Princess (par Damascus). Elevée par Winfields Farm et propriété en courses de Cheikh Mohamed Al Maltoum, Catequil a plutôt été discrète en compétition. Elle ne s’est placée qu’à deux reprises en 2 sorties à 3 ans.

 

 

En revanche, elle s’est entièrement rattrapée à l’élevage. Son premier produit a été Phalaenopsis (par Brian’s Time, un fils de Roberto) élue meilleure jument d’âge de sa génération à 5 ans grâce à sa victoire de Gr. 1 et lauréate à 3 ans du Oka Sho, les 1000 Guineas Japonaises Gr. 1. En 1999 et croisée à Forty Niner, Catequil a donné naissance à Sunday Break. Lauréat des Peter Pan Stakes (Gr. 2) et 3e des Belmont Stakes (Gr. 1) pour l’entrainement de Neil Drysdale et la casaque Koji Maeda, Sunday Break a commencé sa carrière d’étalon à Gainesway Farm pendant 3 ans puis à Walmac Farm dans le Kentucky pendant 2 ans avant d’avoir été importé en France en 2009.

 

 

 Sunday Break et ses produits en action

 

 

Au point de vue chiffres, Sunday Break a sailli 57 juments en 2012, 46 en 2011, 61 en 2010 et 68 en 2009, année de son importation. Parmi ses premiers produits « Fr » qui ont donc pris 3 ans en 2013, Sunday Break est le père de la semi-classique Holy Dazzle (élevée par la SCEA des Prairies, 2e du Prix Imprudence  et 3e du Prix Miesque (Gr. 3) et d’une pouliche nommée Tricky Week, 3e du Critérium du Bequet (Listed) l’an passé et invaincue cette année en 6 sorties sur les hippodromes de Martinique et de Guadeloupe. Il est aussi père de Never On Sunday, Orsippus, lauréat de Gr. 1 sur les haies d’Aintree sans compter la demi-douzaine d’autres gagnants de Groupe ou de Listed.

 

 

Issus d’une bonne famille, Kizuna et Sunday Break ont comme deuxième mère Pacific Princess, une gagnante des Delaware Oaks (Gr. 1) et du Hempstead Handicap (Gr. 2) et comme bisaïeule Fiji (née en 1960 par Acropolis), une gagnante des Coronation Stakes (Gr. 2 à l’époque) et elle-même mère de Fleet Wahine (Yorkshire Oaks Gr. 1 et Ribblesdale Stakes Gr. 2). Cette Fiji est la 5e mère de Bugie d’Amore (Rail Link), d’abord exploitée en Italie où elle remporta le Premio Dormello (Gr. 3) pour Bruno Grizzetti puis achetée par Andreas Putsch du Haras de Saint Pair et placée chez Alain de Royer-Dupré pour qui elle s’est placée 3e de Gr. 3 dans le Prix de Psyche de Leaupartie et 4e du Prix de Sandringham (Gr. 2) de Laugh Out Loud.

 

 

Notes :