Hong Kong : exploit époustouflant du crack Beauty Generation
Réputées très dures, les courses hongkongaises savent toutefois fabriquer des stars qui durent. Ainsi, le héros actuel s'appelle Beauty Generation, sacré meilleur cheval du monde au classement Longines sur le mile, à égalité avec Winx et City of Light. Il fait la fierté de son pays d'élevage, la Nouvelle-Zélande et de l'Agence de vente de Karaka. Déjà l'un des meilleurs 3 ans en Australie, puisqu'il a été 2e des Rosehill 2000 Guineas à Randwick, pour le compte d'Anthony Cummings, sous le nom de Montaigne, il fait une razzia à Hong depuis son achat par l'entraineur John Moore pour le compte de l'écurie de Patrick Kwock Hu Chen. Ce propriétaire hongkongais connait une réussite extraordinaire avec les chevaux renommé avec "Beauty", tels Beauty Flash et Beauty Only, vainqueur de HK Mile 2010 et 2016.
Beauty Generation s'impose sans la moindre sollicitation de son jockey Zac Purton.
Depuis sa 1e tentative à Hong Kong en décembre 2016, Beauty Generation a remporté 15 victoires dont les 9 dernières consécutivement. Il est ainsi resté invaincu depuis son succès dans le Champions Mile 2018, et a remporté pour la 2e fois le Hong Kong Mile en décembre. A noter qu'il est monté le matin par un cavalier d'entrainement français nommé Romain Clavreul. Associé à son partenaire habituel Zac Purton, jockey australien de 36 ans sacré cravache d'or lors de la dernière saison à Hong Kong, Beauty Generation s'est imposé de bout en bout en se tordant de rire car il n'a pas même pas été sollicité dans la ligne droite. Avec son nouveau million d'euros de gains offert par la course, il devient le cheval le plus riche de l'histoire des courses à Hong Kong, dépassant les 10 millions d'euros !!!
Beauty Generation est donc né en Nouvelle-Zélande, mais très loin du centre névralgique de l'élevage national qui est proche d'Auckland. Ce fils de Road to Rock, étalon sans envergure particulière à 2500 €, a grandi à Highden Park Stud, un tout petit haras dirigé par Adrian Clarck à Palmerston près de Wellington. Il a été vendu pour 35.000 € à la fameuse vente de yearling de Karaka avant de porter la bonne parole en Australie, comme plus de la moitié des yearlings qui passent à cette vente néo-zéalandaises, puis donc à Hong Kong. A noter que son père de mère n'est autre que Bel Esprit, le père de Black Caviar et qu'il descend d'une jument fondatrice de l'élevage néo-zélandaise, Eulogy (1911), jument anglais exporté aux Antipodes après la 1e guerre mondiale, et à l'origine de nombreux champions dont Dundeel et Ambitious Dragont, déjà un crack à Hong Kong (Derby, HK Mile, QE II Cup).