Route des Étalons 2024 : le Haras d'Etreham, avec Onesto

22/01/2024 - Evénements

Compétiteur au changement de vitesse foudroyant, vainqueur du Grand Prix de Paris (Gr.1) à 3 ans et troisième du dernier Prix de l’Arc de Triomphe (Gr.1), Onesto vous attend de pied ferme au Haras d'Etreham en 2024 pour ses grands débuts en tant qu’étalon. Venez le découvrir, aux côtés d'Almanzor, City Light, Hello Youmzain et Persian King. En partenariat avec DYNAVENA.

ONESTO

Beau, bon et très bien né, Onesto est fin prêt à entamer sa nouvelle carrière de reproducteur en 2024, au Haras d'Etreham de la famille de Chambure, au prix de 12 500€ HT/PV la saillie. Une carrière au haras on ne peut plus méritée pour cet ancien protégé de Fabrice Chappet qui, sous les habits de lumière de Jean-Pierre Dubois puis de Gérard Augustin-Normand, est notamment parvenu à s'imposer à 3 ans dans le Grand Prix de Paris (Gr.1) et le Prix Greffulhe (Gr.2). Battu d'une demi-longueur seulement par le crack Luxembourg dans les Irish Champion Stakes (Gr.1) au même âge, il a encore montré toute l'étendue de son talent à 4 ans en terminant excellent troisième du Prix de l'Arc de Triomphe (Gr.1). Fils de l'incroyable Frankel, Onesto appartient à l'une des grandes souches Juddmonte, celle de la matrone Hasili, à qui l'on doit les multiples gagnants de Gr.1 Banks Hill, Cacique, Champs Elysees, Intercontinental, Heat Haze ou encore l'étalon à succès Dansili. Il dispose assurément de beaucoup d'atouts pour figurer sur bien des plans de monte durant cette saison de monte 2024.

Onesto

ALMANZOR

Élu meilleur cheval européen de l'année 2016, avec un rating Timeform de 133, Almanzor officie de nouveau au Haras d'Etreham en 2024, là même où il a débuté sa carrière de reproducteur, en 2018. Proposé à 10 000€ la saillie cette année, ce fils du phénoménal Wootton Bassett s'est imposé dans six des neuf courses auxquelles il a pris part, pour l'entrainement de Jean-Claude Rouget. Représentant les intérêts d'Antonio Caro et Gérard Augustin-Normand, il a particulièrement brillé à 3 ans en décrochant la palme dans le Prix du Jockey-Club, les Irish Champion Stakes et les Champion Stakes au niveau Gr.1. Issu d'une belle souche Aga Khan, celle de la triple lauréate de Gr.1 Darjina, et d'une mère par le bon étalon américain Maria's Mon, Almanzor s'est rapidement distingué en qualité de reproducteur. Non seulement aux ventes, et ce dans les deux hémisphères (car faisant la monte alternée en Nouvelle-Zélande), mais aussi et surtout en piste, grâce notamment à Manzoice, un vainqueur du Victoria Derby (Gr.1), Zabmanzor, Athabascan et Cheval d'Or, qui ont tous gagné Gr.3 en Australie ou en Nouvelle-Zélande, Castle Way, lauréat des Bahrain Trophy Stakes (Gr.3) à Newmarket, sans oublier les vainqueurs de Listed en France Lassaut (Prix Nureyev), Around Midnight (Critérium de l'Ouest), Rajapour (Prix Isonomy) et autre Katoucha (Prix Petite Étoile). Exempt du sang de Northern Dancer sur quatre générations, il demeure donc un étalon très facile à croiser.

Almanzor

CITY LIGHT

Par le remarquable Siyouni, City Light s'apprête à réaliser sa cinquième saison au haras, toujours chez la famille de Chambure, à Etreham, au prix de 7 000€ la saillie en 2024. Coméptiteur avec un "mental de guerrier", dixit son entraineur deauvillais Stéphane Wattel, cet ancien fer de lance de l'Écurie Jean-Louis Bouchard avait fait du sprint sa discipline de prédilection, dans laquelle il n'a eu de cesse de se mettre en évidence de 2 ans à 5 ans, à haut niveau qui plus est. En effet, outre ses succès dans les Prix du Pin (Gr.3) et de Saint-Georges (Gr.3), il s'est aussi classé deuxième du Prix de la Forêt et des Diamond Jubilee Stakes au niveau Gr.1. Pourfendeur d'excellents coursiers durant sa carrière sportive, parmi lesquels Muthmir, Signs Of Blessing, The Tin Man, Libriza Breeze ou encore Harry Angel, City Light s'est rapidement mis en évidence dans le registre des étalons avec ses premiers 2 ans, qui lui ont d'ailleurs permis de terminer tête de liste des étalons de première production en France, en 2023. Une production riche en vainqueurs, parmi laquelle figure notamment Rock The Kasbah, à créditer aussi d'une troisième place dans le Prix des Chênes (Gr.), à ParisLongchamp.

City Light

HELLO YOUMZAIN

Meilleur fils de Kodiac au haras, Hello Youmzain est de nouveau proposé aux éleveurs au Haras d'Etreham en 2024, à 22 500€ la saillie. S'inscrivant dans la lignée des meilleurs sprinters européens, il s'est notamment mis en évidence dès l'âge de 2 ans en remportant le Critérium de Maisons-Laffitte (Gr.2), les Sprint Cup Stakes (Gr.1) et les Sandy Lane Stakes (Gr.2) à 3 ans ou encore les Diamond Jubilee Stakes (Gr.1) à 4 ans, sous la férule de Kevin Ryan et la casaque de Cambridge Stud. Issu d'une mère par l'excellent Shamardal, à qui l'on doit également le gagnant de Groupe en Allemagne et en Italie Royal Youmzain, Hello Youmzain a été très bien servi depuis ses débuts comme reproducteur, avec 384 juments saillies en trois saisons. Ses premiers produits ont été plus que bien accueillis aux ventes, avec certains s'étant vendus jusqu'à 300 000€ en 2023. Ayant pris 2 ans en 2024, ces derniers devraient apparaître sur les programmes cette saison, avec quelques élements placés chez des metteurs au point de renom comme Christopher Head, Jean-Claude Rouget, Francis-Henri Graffard, André Fabre, Pascal Bary... pour ne citer qu'eux !

Hello Youmzain

PERSIAN KING

Remarquable cheval de courses, et aussi beau que bien né pour ne rien gâcher, Persian King a débuté sa carrière d'étalon en 2021, directement au Haras d'Etreham. Il est proposé à 25 000€ la saillie cette année. Placé entre les mains expertes d'André Fabre, cet ancien représentant de la casaque et de l'élevage de la famille Wildenstein, passé un temps sous pavillon Godolphin, a réussi à passer le poteau en tête à pas moins de sept reprises de 2 ans à 4 ans, dont six fois au niveau Groupe. En plus de figurer aux palmarès de la Poule d'Essai des Poulains, du Prix du Moulin de Longchamp et du Prix d'Ispahan au niveau Gr.1, il a aussi pour lui d'avoir conclu deuxième du Prix du Jockey-Club (Gr.1) sur 2 100 mètres et troisième du Prix de l'Arc de Triomphe (Gr.1) sur 2 400 mètres. Parmi les meilleurs fils de la révélation Kingman à être entré au haras, Persian King descend d'une grande souche Wildenstein, dans laquelle on retrouve, entre autres, les gagnants de Gr.1 Planteur et Peintre Celebre, ainsi que l'étalon Policy Maker, le père des sauteurs classiques Chacun Pour Soi et Roll On Has. Doté d'un modèle hors du commun, avec ses 1m70 au garrot, il a eu le plaisir de voir ses premiers yearlings très bien se vendre en 2023, notamment à TATTERSALLS, où les enchères sont montées jusqu'à 300 000 Gns. Certains d'entre eux, désormais âgés de 2 ans, sont actuellement à l'entrainement chez des entraineurs particulièrement redoutables avec les jeunes élements, comme André Fabre, Yann Barberot, Christopher Head, Stéphane Wattel, Didier Guillemin, Francis-Henri Graffard ou encore Richard Hannon.

Persian King

SAINT DES SAINTS

Quadruple lauréat de Groupe sur les haies d'Auteuil, pour l'entrainement de Guillaume Macaire et la casaque de Jacques Détré, Saint des Saints est devenu, au fil des années, une véritable référence parmi les étalons d'obstacle européens. Proposé à 15 000€ la saillie en 2024, toujours au Haras d'Etreham, il est en effet à l'origine d'une myriade de gagnants de Gr.1 en haies et en steeple, parmi lesquels figurent Storm Of Saintly, un vainqueur du Grand Steeple-Chase de Paris, Whetstone et Goliath du Berlais, deux lauréats du Prix Ferdinand Dufaure, St Donats, sorti victorieux du Prix Cambacérès - Grande Course de Haies des 3 Ans, Northerly Wind, gagnant en Italie du Grande Steeple Chase Di Milano mais aussi Fastorslow, Gentleman de Mee, Gaillard du Mesnil, Protektorat, Gelino Bello, Monmiral, Fusil Raffles, Quito de la Roque et autre Quel Esprit qui ont tous brillé au plus haut niveau en Grande-Bretagne et en Irlande, notamment à Aintree et Punchestown. Remarquable père de mères (Jonbon, Sel Jem, Altesse du Berlais, Hawai du Berlais, Figuero, etc.), Saint des Saints fait on ne peut mieux honneur à son illustre géniteur, Cadoudal, qui avait terminé douze fois tête de liste des pères de gagnants et quatre fois tête de liste des pères de mères !