Kaldounévées dans un nouveau haras de la Saone-et-Loire en 2011
Alors qu'il crée un tout nouveau haras à Saint-Sauveur à l'Est de la Saone-et-Loire (71), Jean-Lucien Borrelli a décidé de recruter un étalon confirmé. C'est ainsi qu'il a trouvé Kaldounévées, père de 2 gagnants de Gr.1 dont 1 étalon: Terre à Terre et Ange Gabriel. Ces 2 chevaux célèbres ont porté la casaque d'Henri Devin et ont donc été élevés au Haras du Mesnil où Kaldounévées a accompli la majeure partie de sa carrière d'étalon, après avoir remporté 2 Gr.3 sur 1600 m en France.
Père de mère de Berryville, Kaldounévées quitte le Sud-Ouest pour le Centre-Est en 2011
Aujourd'hui âgé de 20 ans, Kaldounévées a donné outre ses 2 champions de bons chevaux de courses comme Atlantic Air (1e de Gr.3), Emporio, Kathmandu, Kashgai ou autre Kaldushka, gagnants de listed. Après être monté jusqu'à 12.000 euros en prix de saillie, Kaldounévées était redescendu peu à peu puis a été loué par le Haras du Mesnil, où il a déjà couvert presque toutes les juments de l'élevage, au Haras National de Gélos près de Pau dans les Pyrénées-Atlantiques. Le contrat n'a pas été reconduit au delà de 2 ans. Il a sailli 42 juments en 2009, mais seulement 15 en 2010.
Kaldounévées cherchera dans la Saone-et-Loire une clientèle d'AQPS qu'il n'a jamais connu jusque là. Son nouveau mentor Jean-Lucien Borrelli, qui crée à 62 ans un nouveau haras dans la commune de Saint-Sauveur, n'est pas un inconnu dans le métier, puisqu'il a tenu à l'époque le Haras de Villedieu en région lyonnaise avec des étalons comme Petit Montmorency, Magwal et Polski Boy. Il a aussi travaillé pour France Embryon. Il reprend donc son activité sur une ancienne ferme de 15 hectares avec agrandissement prévu. A noter qu'il a aussi un SF d'endurance et un arabe de course.
Le Haras de Saint-Sauveur se situe non loin du Haras de la Sane, chez Maxime Cottin qui a repris les anciennes terres de Georges Vuillard, avec 2 étalons (Loxias et Speedmaster). Jean-Lucien Borrelli bénéficie de circonstances heureuses avec Kaldounévées, puisque celui-ci n'est autre que le père de mère de Berryville qui vient de remporter le Grand Prix de Pau (Gr.3).