Election du Syndicat des Eleveurs: 68 partants au Grand Prix du Comité !

Avec 42 personnes sur 68, les "nouveaux" sont donc nettement majoritaires sur les sortants, sachant que parmi eux, il peut y avoir des anciens membres comme Charles-Henri de Moussac. On retrouve logiquement parmi les vrais "inédits" les trois candidats désignés lors de la réunion des jeunes éleveurs qui s'est tenue pendant les ventes de Décembre à Deauville (lire l'article). C'est à dire Larissa Kneip, Nicolas de Chambure et Sylvain Vidal, aux rênes respectivement des Haras de Saint-Arnoult, d'Etreham et de la Cauvinière. Il y avait eu ce soir là à Deauville une volonté clairement affichée de la part d'une quarantaine de jeunes éleveurs de s'impliquer au syndicat, avec finalement le choix de 3 candidats à l'élection.

 Sans faire le "papier" de tous les candidats, ni revenir sur les fidèles (Biraben, Boucheron, Daguzan, Forien, Noue, Richardson, Rimaud, et autres), on peut signaler les noms de nouveaux qui n'ont pas pas leur langue dans leur poches et venant d'horizons variés comme Alain Chopard (Gironde), Alain Régnier (Ile-et-Vilaine), Pierric Rouxel (Sarthe). Il faut aussi signaler la présence sur les listes de Patrick Davezac, un des principaux éleveurs d'Anglo Arabe, au Haras du Pécos dans le Sud-Ouest. En effet, le Syndicat Anglo-Course a été affilié au Syndicat des Eleveurs (à l'instar de l'Asselco ou du Syndicat du Sud-Ouest) à l'automne 2010, un an après le rattachement raté de 2009. Patrick Davezac est accompagné en tant que "AA" par le corrézien Bernard Favennec. Chez les AQPS, pas d'affiliation, bien au contraire. D'ailleurs, Hervé d'Armaillé, le nouveau Président de l'Association Nationale des AQPS est membre actif du syndicat "PP", traditionnel rival du Syndicat des Eleveurs. Michel de Gigou, prédecesseur d'Hervé d'Armaillé, et actuel Président du l'Association des AQPS de l'Ouest est un des rares candidats marqué "AQ" avec Nicolas de Lageneste, Roger-Yves Simon et Pierre de la Guillonnière, dont l'élevage est majoritairement fondé sur les anciens demi-sangs. Egalement, il faut souligner la candidature d'un fameux entraîneur, Christiane Head-Maarek, qui est de plus en plus impliquée dans l'élevage depuis que son père Alec Head a donné les rênes du Haras du Quesnay à ses 4 enfants.

De l'élection du comité découlera celle du bureau, composé de 9 membres choisis par le Comité parmi ses membres élus ou de droit, à savoir le Président, 2 Vice-Présidents, 1 pour le plat, 1 pour l'obstacle, le Secrétaire Général, le Trésorier, et 4 autres membres. A ces 9 membres s'ajoutent d'ajouter les 6 " es qualité", c'est à dire les présidents des groupements d'éleveurs rattachés au Syndicat (lire les statuts précis et complets). Par ailleurs, découlera aussi celle de la Présidence, actuellement tenue par Bernard Ferrand. Les vents ont porté des noms depuis quelques mois, qu'on retrouve logiquement sur la liste. Jean-Pierre Colombu, ancien 1e commissaire de France Galop, Jean-Pierre de Gasté, actuel Président de l'Association des Chevaux Arabes (il y a eu de l'ambiance lors des ventes d'arabes 3 jours avant l'Arc), Eric Puerari, qui a avancé des arguments frappants tout récemment, ou encore Loïc Malivet, le président de l'Asselco, sont les hommes annoncés comme les candidats les plus probables, et sans doute en l'absence du sortant, qui a avancé la date des élections (donc placées désormais bien en amont de celles de France Galop) et annoncé par ailleurs au comité son souhait de ne pas se représenter pour des raisons diverses, notamment la fatigue. Par ailleurs, certains membres avancent avoir conclu un accord oral (qui n'est plus secret pour personne sauf mon prof d’aquagym) pour une non défense du titre par le sortant, qui reste toutefois candidat au comité. D'ailleurs, se présenter à une élection est une décision par nature personnelle, et cela veut bien dire ce que cela veut dire.

A noter une précision importante. Selon les statuts, l'élection du Président est ouverte à tous les membres du comité, qu'ils soient élus ou "es qualité", en l'occurence Loïc Malivet (Asselco), Bernard Ferrand (Centre-Est), Jean-Pierre de Gasté (AFAC), Christian Bellot (AngloCourse), Yves Frémiot (Sud-Ouest) et Denis Bensoussan (Sud-Est). Les 3 premiers de cette liste se lancent tout de même dans le combat du suffrage.

NB: après la publication de cette 1e liste, Jean-Jacques de la Rochette a déclaré "non partant". Il reste donc 67 candidats. De mémoire, il n'est arrivé qu'à une seule reprise que cette élection rassemble autant de candidats. L'histoire retient un chiffre minimum de 31. Lors de la dernière élection en 2007, il y avait eu 52 candidats. Une candidature nombreuse est toujours signe d'intérêt, d'implication, de volonté de changement. Bref, de vie. Reste à concrétiser pendant les 4 ans d'exercice ensuite.