Un Syndicat des Eleveurs AGRICULTEURS : " Bio c'est bon !"
Respect de l'environnement, embellissement de la nature, vie en accord avec la "Terre Nourricière", eau de source, agriculture bio, ville écologique, développement durable, maison productrices d'énergies, marchés bio, etc...De plus en plus, le cadre de vie quotidien des citoyens des pays les plus riches du monde, France y compris qui est au point sur le sujet et organise même la fameuse Cop21, est régi par ces valeurs "post modernes" qui rappellent à l'être humain que les dérives du 20e siècle sont suicidaires. Dans ce contexte, la façon dont les chevaux de courses sont élevés entre en parfaite adéquation avec ce dont rêveraient même les plus pointilleux des chantres de l'agriculture non seulement raisonnée mais complètement bio. Bref, l'image du pur-sang aurait énormément à gagner si elle tirait ce type de levier, déjà en sa possession par sa nature même.
A parler avec des néophytes, lorsqu'on est professionnel, on se rend mieux compte du fossé immense qu'il peut y avoir entre l'industrialisation à outrance de l'agriculure, notamment de de la production céréalière et maraîchère, et l'élevage de pur-sang. La dimension "pastorale" de ce dernier rend les béotiens incrédules, et leur questionnement quand à tous les traitements articifiliels de la terre et de l'environnement que les éleveurs évitent pourtant conscieusement de faire, nous font prendre conscience, à nous les socio professionnels, des atouts extraordinaires que nous possédons pour faire valoriser notre activité dans le contexte moral actuel.
Et pourtant, ces atouts nous paraissent si évidents et naturels que nous n'en arguons pas. A grand tort. Ci-dessous, 3 membres actifs du Syndicat des Eleveurs, Daniel Cherdo, par ailleurs producteur porcin en Bretagne, et Hubert Honoré, aussi maire d'une commune rurale de Normandie habitée par 3 haras et d'autres exploitations agricoles, rappellent grâce à leur double vision des choses quel est le poids considérable et inexploitée de la dimension "verte" de l'élevage de chevaux de course dans la Société moderne.
Syndicat des Eleveurs : La dimension agricole de notre activité est notre raison d’être !
- Le cheval participe à l’entretien des prairies permanentes et ce, même dans les zones rurales difficiles (zones de montagnes, zones humides). Les entreprises agricoles du secteur cheval sont parmi les seules à restructurer le bocage. Elles consomment faiblement des engrais ou traitements et ne étruisent pas le couvert végétal.
- Les chargements UGB des entreprises de la filière cheval sont faibles par rapport aux chargements d’autres types d’élevages d’herbivores (2 à 3 fois moins d’UGB par UMO). Les actions menées pour que le cheval ne soit pas reconnu comme un animal de compagnie dans le droit européen
Le scandale de la viande de cheval dans d’autres dérivés alimentaires ou celui des carcasses testées positives en Angleterre à la Phenylbutazone montre à quel point ce dossier doit aujourd’hui être reconnu comme prioritaire par les instances dirigeantes.LE BIEN-ETRE DU CHEVAL
Dans le "package" vert de l'équidé, en plus de son strict environnement, son bien-être général à toutes les étapes de sa vie, de sa naissance et jusqu'au dosser toujours délicat de sa fin de vie, représente un élément central que des acteurs du Syndicat des Eleveurs ont pris très à coeur. A l'occasion du débat du Syndicat des Eleveurs d'août 2015 à Deauville, Elizabeth Doumen et Pierre Julienne ont fait des interventions remarquées à ce sujet.