Emmanuel Clayeux prépare son week-end de courses de poneys 2021
Emmanuel Clayeux avec Cécile Madamet (Poneys au Galop) en 2020.
Professionnel d'apparence discrète, Emmanuel Clayeux a pourtant déclenché un véritable mouvement national en créant le French Point to Point, chez lui à Vaumas en 2017. Avec ce nouveau type d'événement public, adapté des Point to Point à l'irlandaise, il a insufflé un espoir à tous les passionnés de courses populaires et conviviales dans un contexte où l'essence même de notre sport avait été abandonnée par de nombreux institutionnels. Cette journée initiale comportait des courses de poneys. En 2020, Emmanuel Clayeux est " reparti au combat ", malgré le Covid, profitant de la période d'assouplissement estival pour monter une nouvelle journée de courses, mais cette fois entièrement consacrée aux poneys.
Emmanuel Clayeux explique : " Nous allons réitérer la formule de l'an dernier qui avait bien fonctionné. Nous avions attiré 500 personnes environ, sans faire de promotion compte-tenu des circonstances sanitaires, et j'ai pour objectif de tripler le public cette année. Il n'y aura que des courses de poneys. En effet, le cahier des charges de France Galop est trop lourd pour organiser des courses de chevaux où de toute façon, il est très difficile d'avoir des partants. Par ailleurs, les courses de poneys atteignent aujourd'hui un niveau tel que le spectacle proposé est vraiment à la hauteur, d'autant qu'il y a au programme une étape du France Sire Poneys Cross Challenge. Enfin, les poneys drainent de nombreuses familles. Mon neveu Charles Clayeux, qui a 12 ans et veut devenir jockey d'obstacle, ramène aussi beaucoup de copains d'école ! Le public est très proche de l'animation car le parcours se situe en bas de ma piste d'entrainement. Les poneys s'expriment sur une piste plate de 600 m de long, donc trop petit pour les chevaux, et une boucle d'obstacle de 1200 m."
En prévision de ces courses du 17 et 18 juillet, Emmanuel Clayeux a organisé un stage de découverte le mardi 21 avril qui a réuni 11 jeunes cavaliers en charge d'apprendre l'équitation de course. " Il y a des séances sur le plat, sur l'obstacle et aussi sur un cheval mécanique. Les enfants viennent avec leur propre poney. J'en ai aussi acheté quelques-uns en recherchant des poneys près du sang. Dans ma région, la mayonnaise prend vraiment car il y a de plus en plus de candidats aux différents stages proposés par Philippe Le Ninivin une à deux fois par trimestre."
La discipline du trot figure aussi au programme avec des courses de trot monté et même attelé. " Cela nous impose d'avoir une piste plus ferme pour les courses de trot. Voilà pourquoi on pense étaler l'événement sur 2 jours, en ajoutant d'autres événement équestres comme le western et aussi 2 courses de jeunes et vieux veneurs en partenariat avec l'Association des Chasseurs aux Chiens Courant (AFACCC).
Il y a peut-être même un grande première : une vente aux enchères de poneys de courses !...
GALERIE PHOTOS, par Gaétane Hurstel