Exploit d'équilibriste de Michel-Ange Mermel à Cluny : vidéo et photos !
" Je n'avais jamais fini un parcours après avoir perdu mes étriers depuis aussi longtemps et je suis très content d'avoir pu sauter à bout de jambes tous les obstacles du cross ", explique Michel-Ange Mermel. " C'est juste dommage que je n'ai pas pu gagner car il y avait déjà beaucoup de monde qui m'encourageait dans les tribunes ! " Le jockey de 32 ans peut être en effet fier d'avoir laissé un souvenir impérissable au public très nombreux qui avait fait le déplacement sur l'hippodrome de Cluny.
Michel-Ange Mermel sous la casaque du Haras de Saint-Voir.
Alors qu'il monte une jument grise de 7 ans, Tempête du Moulin, préparée par le permis d'entrainer André Roussel, Michel-Ange Mermel se retrouve en très mauvaise posture à environ 2000 m de l'arrivée. " Après l'open-ditch, pour aller vers la banquette, ma jument a sauté de biais comme prévu mais elle n'a pas tourné et je me suis retrouvé avec les 2 jambes du même côté. Le problème est que je n'ai pas réussi à remettre mon étrier en place. Je me suis retrouvé avec la jambe sous les fesses, le pied coincé dans l'étrier." En essayeant de rétablir l'équilibre, Michel-Ange fait tourner sa selle. Il se décoince finalement et se retrouve à bout de jambe, sans étriers. " A ce moment là, je n'ai pas voulu arrêter car j'étais en bonne position. Mais il a fallu tout sauter, ce qui exige beaucoup de sang-froid et de bons réflexes"...et un sens de l'équilibre ! Sous les hourras du public, Michel-Ange Mermel a même pris l'avantage à la sortie du dernier tournant. Il a vraiment failli chuter à 50 m du poteau, et ne s'est incliné qu'après une vive lutte face à Flore d'Ainay, une pensionnaire d'Emmanuel Clayeux montée par Sertash Nailov-Feranov. " Après le poteau, je n'arrivais pas à l'arrêter, alors je me suis laisser tomber."
Créateur d'un centre de débourrage chez Hubert Despont.
A 32 ans, Michel-Ange Mermel a remporté 33 courses dans sa carrière commencée seulement en 2012, chez Emmanuel Clayeux. Arrêté pendant un an, il est passé chez Nicolas de Lageneste au Haras de Saint-Voir pour qui il monte de temps en temps. " Depuis le 1e janvier, avec ma femme, nous avons créé une entreprise de débourrage et de pré-entrainement dans les écuries d'Hubert Despont à Lodes. Je l'y rejoins l'après-midi désormais. "
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