Nikita la nouvelle tueuse d'Auteuil.

11/10/2010 - Actualités

 

 

Nikita

 

Dans le film de Luc Besson, Nikita (sorti en salles en 1990) est une tueuse au sang-froid à qui l’état donne une deuxième chance. L’histoire d’une rédemption payée au prix fort. Notre Nikita du Berlais n’a elle rien fait de mal. Au contraire même. Troisième pour ses débuts dans le prisé Prix Wild Monarch, la protégée de Robert Collet s’impose dès sa deuxième sortie sur la butte Mortemart au mois de juin de ses 3 ans. Elle fait ainsi légèrement mieux que sa sœur Bonita du Berlais, elle aussi gagnante au même âge, mais seulement au mois de septembre 2008 dans le Prix Georges Pelat. Une belle épreuve pour les pouliches que remporte deux ans plus tard sa cadette Nikita. Et si les deux sœurs ont gagné toutes deux aussi le Prix de Chambly, le parallèle s’arrête au moment crucial : à l’heure de l’opposition des sexes entre pouliches et poulains, dans le Prix Georges de Talhouët- Roy. Là où Bonita doit se contenter de la quatrième place, la petite tueuse Nikita prouve sa grande classe en laissant son premier adversaire à huit longueurs ! Seules trois pouliches ont maté les poulains depuis 1983 dans ce groupe 2 : Arielle en 1999, Drôle de Drame en 2006 sans oublier la grande championne Maia Eria en 2003. Quatre semaines plus tard, Maia Eria remporta le Groupe 1 Prix Cambacérès, un an plus tard, elle survola le Prix Renaud du Vivier de 20 longueurs devant un autre crack, Cyrlight. Si le plus difficile reste à faire, Nikita semble tout de même apte à suivre les traces dorées de la pensionnaire de Yann Porzier.

 

 


Fille de Chinca du Berlais (placée à Auteuil pour sa seule tentative), Nikita est donc la sœur de la douée Bonita (King’s Theatre) et de Lolita (Dream Well), placée aussi sur la piste parisienne. Sont attendus deux poulains , toujours des Berlais, le label de Jean-Marc Lucas : un Mojito (qui devrait faire un tabac à Deauville…) et un Chicago. Ce dernier est, comme Nikita, un fils de Poliglote qui donne toujours autant de chevaux qui sautent. Citons par exemple dans sa production Prince Oui Oui vainqueur en 2009 du groupe 1 Prix Cambacérès comme l’avait fait avant lui un autre « Poliglote », Kiko, lauréat en 2004. Très vivant dans sa production, Poliglote compte aussi dans ses rangs les tout bons Saint du Chenet et Young Poli (même s’ils ont déçu ce dimanche) ou encore Lucky To Be et Punchy Style pour ne citer que les plus argentés en 2010. L’étalon installé à Etreham caracole d’ailleurs en tête du classement national et compte plus du double de gains que son premier poursuivant, à savoir Lavirco.

 

 


Loin de ses considérations, Nikita du Berlais doit à présent affuter ses armes en vue du 7 novembre prochain, date du Prix Cambacérès. Personne à tuer, rien que démontrer encore sa grande classe et ne pas tomber sur un Cyrano de Bergerac. En 1991, le film de Jean-Paul Rappeneau avec Gérard Depardieu avait décroché au nez au bouc de Luc Besson 10 récompenses lors de la cérémonie des Césars. Heureusement, l’honneur avait été sauvé grâce à Anne Parillaud, César de la meilleure actrice et interprète de…Nikita.
 

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