Poule d'Essai des Poulains : qui court pour qui ?

13/05/2011 - Actualités
France Galop a enregistré deux supplémentations dans les Poules d’Essai de dimanche. Chez les pouliches, l’anglaise Rimth, et chez les poulains, le Godolphin Midsummer Fair. Mais que vient-il faire là d’ailleurs ce bleu ?

 

"T’as pas 27 000 euros ?" Même si le rapport à l’argent de tout à chacun change radicalement en fonction du solde de son compte en banque, il est toujours intéressant de se pencher sur le cas d’une supplémentation dans un Gr.1. C’est ainsi donc, qu’au prix de 27 000 euros, l’écurie Godolphin, pour qui la somme n’a aucune espèce d’importance, a décidé de souscrire un engagement supplémentaire à Midsummer Fair. Vainqueur de sa première course le 14 avril dernier à Newmarket, ce poulain est issu de Medaglia d’Oro et Vanity Flair, soit un américain du Nord pur-jus. Son père fut en effet une des stars de l’année 2002 en remportant les Travers Stakes (Groupe 1 de Saratoga) et en prenant la 2e place de la Breeders’Cup Classic de Volponi. Au haras, le fils d’El Prado (Sadlers’Wells) s’est vite construit une réputation de père de pouliches : de sa première production est en effet sortie la championne Rachel Alexandra (élue cheval de l’année 2009) et ses 6 produits les plus argentées étaient des demoiselles.

 

Midsummer Fair a été supplémenté dans la Poule d'Essai des Poulains, qui ne sera que sa 2e sortie publique.



Côté maternel, Midsummer Fair affiche un courant de sang canadien : sa mère a gagné sa course avant de devenir poulinière et est une fille du dernier vainqueur de la Triple Couronne Américaine, Affirmed. Elevé par une certaine Mme Diane Harrington du Kentucky, Midsummer Fair a été acquis yearling aux ventes de Keeneland 2009, pour la coquette somme de 475 000 dollars, soit 330 000 euros.

 

Quand on aime, on ne compte pas (NDLR : disent les romantiques riches !)

 

Midsummer Fair aime donc faire "flamber" son entourage. Mais quelles sont les ambitions de notre cher supplémenté ? Vainqueur avec  Mickaël Barzalona de son maiden offrant royalement de 5 800 euros à newmarket, Midsummer Fair arrive donc sur la scène parisienne. Mais quel sera son rôle ? André Fabre, aurait-il sollicité la venue d’un bon leader pour accompagner Modern History, vainqueur de son maiden à Longchamp puis de Listed à Toulouse ? Les rôles seront-ils inversés ? Ou cet américain de souche jouera sa carte personnelle ? Pas facile de répondre, seule solution : attendre dimanche.

 

Midsummer Fair a fourni une très grosses impression lors de ses débuts victorieux à Newmarket

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