Quatre Groupes pour Fabre : "avec André on se comprend"
André Fabre honoré du genre d'Henry Cecil en Angleterre ? Ce serait donc par Nicolas Sarkozy. Les 2 hommes de complèteraient bien ! Quelques points communs flagrants, physiquement et moralement, mais aussi une opposition radicale dans le style du discours qui, mélangée, donnerait une bonne moyenne...
En fait, il semble que le vrai "truc" soit le suivant : Fabre a tout construit de ses propres mains, depuis son arrivée comme simple lad chez André Adèle au début des années 70 ou il faisait de la plomberie le soir pour boucler les fins de mois. Fils de diplomate à Berlin, cultivé, passionné de la Prusse, diplomé en droit, il a fait le désespoir de sa famille en voulait devenir jockey.
André Fabre chaleureux, ça en suprend certains...(EXCELLENTE PHOTO APRH !)
Aujourd'hui, il s'auto-suffit. Il ne parle qu'à peine a ses proprios qui ont peur de lui. Après avoir sellé Golden Lilac, seul avec son homme de confiance, un trentenaire qu'il tutoie, André Fabre passe à côté de Dietrich Von Boetticher, le propriétaire éleveur qui lui lâche quelques milliers d'euros de pension par mois et qui vibre de tous ses sens pour ses chevaux, sans même lui adresser un regard.
Donc il ne saurait attendre aucune distinction de l'extérieur. Vainqueur du Derby d'Epsom samedi dernier avec Pour Moi, il s'attribue l'honneur lui même, par ses victoires et son accumulation de titres. Si ça l'amusait, il pourrait s'autoproclamer empereur comme Napoléon 1e. Personne ne saurait le contester.
Mais après tout, on doit s'en contrefoutre des médailles et encore plus de ceux qui les épinglent avec condescendance. L'important est de voir un bon cheval gagner une bonne course. C'est ce que pense probablement Fabre tout le temps de sa vie, mais aussi chacun de nous, juste quelques secondes dans l'année, par exemple ce dimanche a chantilly en regardant Golden Lilac. En fait, avec André on se comprend, un peu...