Radio Nostalgie, spécial Benoît Gicquel (1/2)

 

Il l’a monté pour ses débuts en plat à 2 ans et lui était encore associé à l’occasion de sa dernière sortie en compétition quatre ans plus tard (en steeple). Partenaire de l’éclectique protégé de Guillaume Macaire lors de huit de ses neuf succès, Benoît Gicquel est donc parfaitement bien placé pour présenter l’un des chevaux qui a contribué à lancer sa carrière.

 

(Cadoudal/Relayeuse, né en 1994)

37 sorties, 9 victoires

3^e des Prix Congress, Jean Stern et Ferdinand Dufaure

Casaque Fougedoire, entraînement Macaire

Sont des fils de Robin des Près : Orgères, Mick Cléopâtre, Quentin des Près, Philiccio, Petit Robin, Panjo Béré

 

18 sorties, 8 victoires

5 en plat, 3 en steeple (dont les Prix Weather Permitting et Prix Noiro).

 

 

 

 

« Je ne me souviens pas vraiment du jour où il est arrivé à l’écurie au début de sa deuxième année. Mais, c’est un cheval qui m’a tout de suite séduit. Il n’était pas très grand, mais bien fait et avait vraiment une « bonne gueule ».  Au quotidien, c’était un amour, facile, pas chaud pour un sou. Il est d’ailleurs très vite devenu la mascotte de la maison. On se battait presque pour le monter le matin (sourires).»

 

« Des Macaire débutant à 2 ans en plat, je n’en ai pas monté beaucoup. Qu’il entame sa carrière si tôt était un gage de qualité. C’était en novembre 1996 à Machecoul. On avait été pris de vitesse mais il avait bien couru pour prendre la troisième place. C’est Philippe Sourzac, premier jockey de l’écurie, qui l’a monté pour ses premiers pas en haies à Enghien au mois de mars de ses 3 ans. »

 

«Le temps fort de notre association ? Sa première victoire en steeple lors de ses débuts dans la spécialité (Prix Weather Permitting). D’une manière générale, Robin des Près s’adaptait à tout très vite, et comprenait rapidement ce qu’on lui demandait. J’ai le souvenir de l’avoir monté près de la tête. A titre personnel, il s’agissait de l’une de mes premières grandes victoires. Robin des Près, au même titre que Pantruche, a contribué à me faire connaître. »

 

« Il est estampillé obstacle mais avait une bonne classe de plat (il a par exemple enlevé le Grand Prix de Pompadour). Je pense même qu’il aurait peut-être pu courir dans la catégorie quinté. J’ai gagné cinq fois avec lui dans cette discipline et je n’ai d’ailleurs jamais remporté autant de courses en plat avec un cheval. »

 

 

 

 

« Il a couru les « gros morceaux » à 3 et 4 ans sur les obstacles. Il lui manquait peut-être la petite étincelle pour vaincre plus souvent mais il était extrêmement régulier et constant, collectionnant les accessits tout au long de sa quatrième année sur les obstacles d’Auteuil. Il répétait toujours sa valeur, ce qui n’était pas forcément le cas des chevaux qui terminaient devant lui. »

 

« Robin des Près était vraiment très habile dans ses sauts. Il n’est jamais tombé en course et je crois qu’il n’a dû faire qu’une seule chute à l’entraînement. Mais celle-ci je m’en souviens car elle m’a valu une fracture de la hanche et trois mois d’arrêt. »

 

« C’était à Dieppe en 2000. Une course de steeple. Il avait fini septième. Je crois qu’il a dit stop ce jour-là. A mon avis, il commençait déjà à penser aux « filles ». Les courses, le boulot, il en avait peut-être un peu marre. » 

 

Dans quelques jours, nous vous concocterons un radio nostalgie spécial Robin des Champs, le frère cadet de Robin des Prés. A suivre naturellement sur France-Sire...