La chronique d'AND THEY'RE OFF sur Facebook

24/06/2013 - Actualités
Alias Allison Nicolleau, jeune rédactrice pleine de talent, "And they're off" publie de passionnantes chroniques sur Facebook, que France Sire vour propose de découvrir. Ici son point de vue très innattendu sur le Prix de Diane.

" Quel beau, quel Magnifique prix de Diane ! Une splendeur sous cette chaleur caressante. Un délice ! Aussi puissant que cette gorgée de champagne que je viens de subtiliser à cette coupe en cristal. Aussi féérique que les douces toilettes fleuries qui m'entourent. Oh oui... quel magnifique Prix de Diane ! Que de souvenirs. Je ne sais par quoi commencer. Mon esprit en est devenu dansant.

Ma journée débutait à 12h30, lorsque j'arrivais enfin sur la pelouse offerte aux pieds du château de Chantilly. Affamée, je me précipitais au stand de pique-nique où m'attendait déjà, je l'espérais du moins, une de ces coquettes boites à chapeaux qui m'avaient impatiemment chatouillées l'esprit tout au long de l'année. Patientant une demie-heure pour franchir les quelques mètres qui me séparait de ma belle, une odeur de festin envahissant doucement mes narines, le soleil cuisant avec bonheur mes pieds douloureux, j'arrivais enfin à destination, heureuse de la tenir enfin dans mes bras.
C'est donc avec un sourire écarlate que je rejoignis mon conjoint avec deux misérables sandwiches à la main, mon rêve chapeauté de rose se retrouvant en rupture de stock.


Nous poursuivons notre promenade à travers les robes couvant la pelouse comme des parterres de fleurs sauvages. Direction la boutique de souvenirs. Je souligne la clairvoyance de France Galop qui avait prévu, pour sept euros seulement, de consoler ma déception, ma précieuse m'appartenant enfin. Mes achats compulsifs achevés, nous pénétrons dans l'enceinte dédiée au cheval.

Le rond. La piste. Les tribunes.


Mal à l'aise au milieu d'une foule dense, je m’acclimate d'ordinaire parfaitement à celle des hippodromes parisiens, le bonheur vital d'être là prenant le dessus. Mais pas aujourd'hui. Impolitesse, irrespect, bousculades. Tout est mis en œuvre pour me ramener au rang civique qui est le mien. Je ne suis pas de ce monde. Je ne fais pas parti de la fête
."

LIRE LE SUITE SUR FACEBOOK

Voir aussi...