Reliable Man, le secret des pères transmis depuis 7 générations !
5 Derby-winners et jamais 2 sans 3.
Quelle famille paternelle ! L’originalité du pedigree de Reliable Man réside dans le fait qu’à chaque génération depuis 40 ans exactement figure un lauréat de Derby, soit cinq au total. Cerise sur le gâteau, deux des ascendants paternels de Reliable Man ont aussi enlevé à l’automne le Prix de l’Arc de Triomphe : Dalakhani, Mill Reef...et pourquoi pas cette année.
Reliable Man ou le destin des pères...
Le pedigree du vainqueur du Prix du Jockey-Club 2011
- son père : Dalakhani : Prix du Jockey-Club 2003 – Arc de Triomphe
- son grand-père : Darshaan : Prix du Jockey-Club 1984 – n’a pas couru l’Arc. A noter que Darshaan a devancé Sadler’s Wells (le grand-père maternel de Reliable Man) à Chantilly. Non placé des King George d'Ascot, il a déçu dans le Prix Niel (3e derrière Cariellor et Long Mick) et a plié les gaulles là-dessus. A l'époque, il n'y avait pas le programme international pour les chevaux d'âge comme aujourd'hui.
- son arrière-grand-père : Shirley Heights : Derby d’Epsom 1978 (n’a pas couru l’Arc)
- son arrière-arrière-grand-père : Mill Reef : Derby d’Epsom 1971 – Arc de Triomphe
Dalakhani, père de Reliable Man
Pour l’anecdote
- son cinquième père : américain, Never Bend a terminé 2e du Kentucky Derby 1963 de Chateaugay.
- son sixième père : anglais avait d'être importé au Kentucky comme étalon à Claiborne Farm, Nasrullah a terminé 3e du Derby d’Epsom 1943 de Straight Deal.
- son septième père : italien, Nearco : Derby italien 1938
Statistiquement, à la lecture des palmarès dans la liste ci-dessus, 100% de tous ceux qui ont tenté l'Arc l'ont gagné.
Darshaan, le grand-père
Notes :
Coronation, gagnante de l’Arc en 1949 avait pour ascendants : Djebel (Arc 1942), Tourbillon (1931), Ksar (Jockey-Club et Arc 1921).
Marienbard, vainqueur en 2002 a pour ascendants : Caerleon (Jockey-Club 1983), Nijinsky (Derby 1970), Northern Dancer (Kentucky Derby 1963).
Reliable Man a des références encore plus prégnantes pour gagner les classiques du genre.
Shirley Heights, l'arrière grand-père
Le doublé Derby ou French-Derby - Arc de Triomphe à 3 ans
Va-t-on assister, pour la 3e année consécutive, à la consécration d’un Derby-winner après Sea The Stars et Workforce. A la lecture de son papier paternel, Reliable Man est susceptible de rejoindre les 11 poulains d’après-guerre ayant déjà accompli à 3 ans, le doublé Derby anglais ou français -Arc de Triomphe. 11 poulains l’ont fait, 6 lauréats à Epsom, 5 à Chantilly :
- Epsom : Sea Bird (1965), Mill Reef (1971), Lammtarra (1995), Sinndar (2000), Sea The Stars (2009), Workforce (2010).
- Chantilly : Sassafras (1970). Suave Dancer (1991), Peintre Célèbre (1997), Montjeu (1999), Dalakhani (2003).
Mill Reef, l'arrière-grand-père
Les lauréats de Derby anglais ou français, pères d’Arc-winner.
- Alcantara (père de Kantar 1928)
- Caerleon (Marienbard 2002)
- Coronach (Corrida 1936 et1937)
- Darshaan (Dalakhani 2003)
- Le Capucin (Pearl Cap 1931)
- Montjeu (Hurricane Run 2005)
- Nashwan (Bago 2004)
- Nijinsky (Lammtarra 1995)
- Pharis (Ardan 1944)
- Prince Chevalier (Soltikoff 1962)
- Sea Bird (Allez France 1974)
- Sir Ivor (Ivanjica 1976)
- Tourbillon (Djebel 1942 et Caracalla 1946)
Never Bend, le 5e père
Les lauréats du Prix de l’Arc de Triomphe, père d’Arc-winner.
- Biribi (vainqueur en 1926), père de Le Pacha (vainqueur en 1941)
- Djebel (1942) - Coronation (1949)
- Ribot (1955 et 1956) - Molvedo (1961) et Prince Royal II (1964)
- Sea Bird (1965) – Allez France (1974)
- Rainbow Quest (1985) - Saumarez (1990)
- Montjeu (1999) – Hurricane Run (2005)
Nasrullah, le 6e père
En guise de conclusion, sachez qu’un seul entraîneur a réussi à placer ses pensionnaires au 2 premières places : Elijah Cunnington en 1924 avec Massine (m. 4 ans) et la pouliche Isola Bella (3 ans). Alain de Royer-Dupré tentera de faire aussi bien avec Reliable Man mais aussi sa championne Sarafina. Au contraire du mâle, son père Refuse to Bend était un miler, mais sa mère est issue du croisement de Darshaan sur Top Ville, deux vainqueurs du Prix du Jockey-Club.
Nearco, le 7e père