L'arrivée en grande pompe d'American Pharoah à Ashford Stud
On dit des acteurs américains qu'ils sont des pros sur toute la ligne, qu'ils savent non seulement jouer mais aussi chanter, danser, faire le show, avoir de l'humour et assurer les promos mieux que personne. Dans ce registre, American Pharoah détient tous ces qualités, sachant que son entraineur Bob Baffert balancent les blagues à sa place puisqu'il ne peut pas parler. Parfaitement placide dans l'extraordinaire hourra de l'hippodrome de Keeneland le samedi lors de son envolée de la Breeders'Cup Classic, après un passage au rond et un défilé effectué sous les hurlements de la foule, il a continué à assurer son rôle de star deux jours plus tard, le lundi 2 novembre à 8H30 du matin, à son arrivée tant attendue comme étalon à Ashford Stud.
Ashford Stud au petit matin.
Tout le personnel est sur le pied de guerre, arborant fièrement les blousons tout neufs !
La Police du Kentucky escortait le camion.
Le déplacement ne fut pas bien long, car Ashford, situé entre Versailles et Frankfort dans le Kentucky, se rejoint de Keeneland en 15 minutes. Mais un camion 12 places lui est réservé pour lui tout seul, escorté par la Police pour arriver à Ashford où environ 200 journalistes, cameramen et photographes l'attendaient, sans compter tous les membres du personnel du haras, arborant fièrement leur blouson à l'effigie du crack et armés de leur smartphone.
Comme à la télé...
Bob Baffert et sa célèbre chevelure blanche surveille de près la descente du camion d'American Pharoah.
La presse spécialisée et tabloïd avait accouru à Ashford pour l'événement.
"Ladies and Gentlemen...American Pharoah", lance Bob Baffert, venu pour accompagner une dernière fois son crack sous sa responsabilité, lorsque les portes du camion s'ouvrent. Ensuite, le show. Coolmore avait bien sûr tout intérêt à médiatiser l'événement (un buzz et une campagne de pub gratuite), d'autant plus avec la présence de l'emblématique Bob Baffert. Et le cheval se prête merveilleusement à l'exercice. C'est simple, il se place idéalement sans que son lad n'ait besoin de lui demander, pointe les oreilles et fixe les objectifs tant que crépitent les appareils photos. Ce dure 10, 15 ou 20 minutes...aucun problème. Du jamais vu ! Non seulement il est très beau, grand, marche avec des foulées de géant, galope comme un avion de chasse mais en plus il se présente comme une star de cinéma. Voilà ce qu'on appelle un cheval de course comme on les aime.
GALERIE PHOTOS DE LA PRESENTATION D'AMERICAN PHAROAH
NB : son prix de saillie n'a pas encore été révélé. Mais de source locale, il devrait avoisiner les 175.000 dollars.
