Goldikova pour son père Anabaa: coquin de sort !
Elle était déjà son 10e produit ayant accédé au titre suprême, c'est à dire gagnant de Gr.1. Seulement tombée sur Zarkava dans la Poule d'Essai des Pouliches (2e), Goldikova, entraînée par Freddy Head qui était le partenaire attitré de son champion sprinter de père, a ensuite enchaîné 3 Gr.1 l'an dernier (Astarté, Moulin de Longchamp, BC Mile). La voilà qui récite l'oraison funèbre de son auteur, roi de France des étalons.
Goldikova: déjà 4 Gr.1 à son palmarès
La même piste que son père
Elle a enlevé les Falmouth Stakes (Gr.1) à Newmarket sur l'hippodrome dit du mois de juillet, qui est différent de celui dit du Rowley Mile, où se disputent les Guinées ou les Champion Stakes. Sur cette même piste en 1996, Anabaa avait accompli son plus grand fait d'armes en battant les anglais dans la July Cup (Gr.1).
Anabaa lors de sa victoire en 1996 dans la July Cup à Newmarket
Son dernier "récent vainqueur"
Pour la toute dernière fois, Anabaa apparaît dans la rubrique "récents vainqueurs", qui relève tous les jours tous les vainqueurs (Fr, Gb, Irl) et placés de black-type (dans le monde) qui sont issus des étalons faisant actuellement la monde en France, donc à l'exception des morts et des exportés. C'est à dire les étalons qui intéressent directement les éleveurs susceptibles de les retenir pour saillir leurs juments.
Logiquement, il ne devait déjà plus intégrer cette compilation. Mais comme il est doux de transgresser toute règle, il a pour la toute dernière fois un produit inscrit dans cette rubrique, en caractère majuscule.
Anabaa possède une génération complète de yearlings nés en 2008 aux Etats-Unis
Encore 4 générations à découvrir, dont 1 aux USA
Désormais, ses disctinctions seront donc obtenues à titre posthume. Anabaa a encore 35 sujets de 2 ans déclarés nés en France en 2007, plus 6 yearlings en 2008, dont 1 fils de Dedication. La majorité de sa production 2008 est américaine puisqu'elle est née suite à sa saison de monte passée au Etats-Unis en 2007. Anabaa a encore à son crédit toute la génération née en 2009, sans compter toutes les juments pleines cette année. En effet, il a poussé la délicatesse et le souci du résultat jusqu'à mourir une fois sa 13e saison de monte bien terminée...