Un derby féminin à la chantilly
25 cantiliennes en 1973
La génération 70 avait vu des pouliches hors du commun et pourtant 23 autres cantiliennes avaient osé affronter les championnes Allez France et Dahlia. Dans l’enclosure des balances, il y avait également Virunga, Miss Manon, Lady Berry, que du beau monde !. Au siècle dernier et après-guerre, c’est la seule année purement cantilienne. L’année 2011 inaugure une nouvelle ère.
Le jour du prix de Diane est le plus grand rassemblement mondial du chapeau en tout genre
Les provinciales ne seront pas de la fête
Et pourtant depuis cinq ans, on commençait à se faire à l’idée d’un ticket gagnant incluant une paloise ou une angevine :
-2010 : Sandbar, la paloise de chez Rohaut prend la 3ème place du duo Sarafina-Rosanara.
-2009 : Stacelita et Tamazirte, deux paloises de chez Rouget, font le jumelé gagnant.
-2007 : le trio gagnant est composé de West Wind (Pantall), Mrs Lindsay (Rohaut) et Diyakalanie (Boisnard).
-2006 : Germance (Rouget), lauréate du St-Alary, est devancée par Confidential Lady dans un temps record.
Seule l’année 2008 nous propose un trio cantilien et quel trio, Zarkava, Gagnoa (sœur de Pour Moi) et Goldikova.
Golden Lilac et Galikova, les deux épouvantails
Dix pouliches ont été déclarées partantes ce matin, mais huit seulement peuvent prétendre au sacre suprême, avec comme porte-drapeau, référence à leur première partie de saison, les Golden Lilac ou Galikova. Les Epic Love, Wavering, Glorious Sight et autres ne sont pas manchotes non plus. Ceci explique peut-être cela.
Le Match tant attendu : Galikova contre Golden Lilac
Golden Lilac est la 49ème partante d’André Fabre qui a déjà trois succès à son actif, Lypharita, Jolypha et Nebraska Tornado. Plumania, appartenant aux frères Wertheimer et entraînée par Dédé La Malice, s’était emparée de la 3ème place en 2009 derrière les deux paloises, Stacelita et Tamazirte. Grey Lilas, la mère de Golden Lilac et appartenant également à la Gestut Ammerland, avait succombé face à Latice et Millionaia (Wildenstein).
Galikova s’est faite un prénom et il ne lui reste plus qu’à s’imposer dans la cour des grandes sur 2.100 m. Sa grande sœur, Goldikova, n’avait pu terminer que 3ème de Zarkava et Gagnoa (Fabre). Il semble qu’elle était, en fait, faite pour le mile. Facile à dire après. Les frères Wertheimer ne sont pas montés sur la plus haute marche de ce Prix de Diane depuis 2000, l’année d’Egyptband. Leur père, Jacques, s’était imposé avec Reine de Saba en 1978, alors entraînée par Alec Head.