Quolibet: encore et toujours les d'Armaillé
L'Elevage nivernais du Comte Yves d'Armaillé et de son fils Hervé s'est rendu très célèbre dans les années 90 avec les exploits de 3 champions: Ubu III, Corton et Gloria IV. Ces AQPS ont tout gagné que ce soit à Auteuil, Enghien ou Longchamp.
Yves d'Armaillé
Il est évidemment impossible de produire à la chaîne de tels cracks, mais déjà en 2008, les d'Armaillé ont sortis Pommerol, Parpaillot, Pyla, Palmier, Parrain, Quaspia, Maori Antique, Paradis, Notre Père, Osanna, en France ou en Angleterre.
La nouvelle année démarre donc en fanfare avec ce Quolibet, beau et puissant sauteur gris, déjà presque blanc à seulement 5 ans, qui a beaucoup d'os et s'en sert bien.
Quolibet
Le propriétaire Eric Puerari et l'entraîneur François Doumen connaissent bien les AQPS et la maison d'Armaillé. Ils ont déjà exploité quelques perles comme Krach (Prix Jacques de Vienne) ou autre Osana (Prix de Longchamp), qui sont deux frères de la proche famille de Quolibet.
Lui n'est pas du tout un cheval de plat. Deux fois 5e dans cette discipline, c'est un vrai demi-sang d'obstacle qui a tout le temps progressé et a grimpé jusqu'au 2e places des Prix Triquerville (L) et Morgex (Gr.3) l'automne dernier à 4 an à Auteuil.
Il descend d'une des plus riches et anciennes souches d'Armaillé, qui compte les étalons fondamentaux de l'élevage du centre: Vermeil, Vieux Château, Laniste.
Issue du beaucoup moins mémorable Bayolidaan, la mère de Quolibet, nommée Goguette III, n'était pas bonne en course, accusant 4 bulles bien vides pour autant de sorties...Mais elle a vite effacé de triste constat au haras, en produisant avant Quolibet le très bon Palmier (Brier Creek), lauréat du Prix Finot.
Goguette III a hérité du talent de reproductrice de sa propre mère, Jolivette, qui sans avoir couru a très bien produit. Elle a en effet engendré plusieurs robustes coursiers et surtout Voilette, restée dans les mémoires pour avoir elle-même donné naissance à Gloria IV, invaincu en plat en 12 tentatives, ainsi que Krach et Osana. Comme on se retrouve...
