Almanzor restera désormais étalon en Nouvelle-Zélande
Il y a des mystères insondables dans le monde des courses. On trouve ainsi des différences spectaculaires entre les réussites des étalons, parfois les mêmes chevaux, dans les 2 hémisphères. Si Danehill a réussi à faire aussi bien en Europe qu'en Australie, les contre-exemples sont légions, comme la superstar australienne Redoute's Choice qui fut un désastre sur notre viieux continent, ou au contraire le légendaire irlandais Galileo, qui n'a laissé que des mauvais souvenirs au pays des kangourous....
En l'occurrence, Almanzor, s'il affiche des statistiques solides en France, avec 45% de gagnants par partant, dont certains vrais bons chevaux de Groupe comme Castle Way, Lassaut, Queen Trezy ou Almara, Almanzor fait beaucoup mieux avec sa production donné en Nouvelle-Zélande. En effet, dès ses débuts, il a fait la double saison et voyage à Cambridge Stud, le grand haras historique acquis et relancé par Brendan Lindsay, que France Sire a eu la chance de visiter lors d'un précédent voyage chez les kiwis. A noter que contrairement à l'Australie, focalisée sur le vitesse pure, l'élevage néo-zélandais tire ses fondamentaux du classicisme très proche des goûts européens.
Fils d'Almanzor, Circle of Fire a remporté la Sydney Cup (Gr.1) en avril 2024 en Australie.
Il est donc logique que Cambridge ait porté un tel intérêt sur ce triple vainqueur de Gr.1, lauréat du Prix du Jockey-Club, puis des Irish Champion Stakes et enfin des Champion Stakes à Ascot, issu de la 1ère production de Wootton Bassett, et présentant un magnifique modèle. Dans l'hémisphère sud, Almanzor revendique 9 performers de black type, dont 2 gagnants de Gr.1 : Manzoice dans le Victoria Derby à Flemington en Australie en 2022, et plus récemment Circle of Fire dans la Sydney Cup (Gr.1) toujours en Australie.
