La success story Galiway continue autour des rings

07/12/2020 - Ventes & Shows
Quand Galiway a été recruté par Guy Pariente au Haras de Colleville, c'était encore un pari osé, car même en fils de Galileo issu du même croisement que Frankel, il n'avait gagné "qu'une listed". Le pari est encore gagné, puisque Galiway tient la barre sur les pistes... mais aussi sur les rings ! Ses foals passés à la Vente d'élevage ARQANA ont réalisé une moyenne très élevée, alors qu'ils avaient été conçus d'une saillie à 3000€...

 

 

Galiway, une success story made in Colleville 

 

Le Haras de Colleville de Guy Pariente réalise une grande année, et est en haut du classement des éleveurs. Les étalons eux, tiennent le cap, avec Goken qui est leader des sires de première production en France, Kendargent qui engrange les groupes à la recherche du Gr.1, et Galiway qui a lui sorti son premier vainqueur à ce niveau. L'aventure Colleville s'est construite avec un pari, celui de Kendargent, qui n'avait pas gagné de groupes et était un peu boudé par les éleveurs en début de carrière. Bien des années plus tard, le magicien blanc a construit sa renommée tout autour du globe, avec de nombreux chevaux de groupes. L'année 2020 est pour lui un cru d'exception, avec le champion Skaletti en course pour la Hong Kong Cup, et même un premier vainqueur japonais il y a peu ! 

 

Sealiway, porte drapeau de Galiway (APRH)

 

Guy Pariente a bien compris il y a quelque temps que la pérennité de son élevage devait s'appuyer sur un autre étalon, capable de croiser avec le sang de Kendargent. Il a ainsi déniché Galiway, un cheval de course très honnête, gagnant de listed et placé de groupe, mais qui présentait la génétique parfaite pour son entreprise. Neveu du bon étalon Gold Away, il est issu du croisement Galileo sur une mère par Danehill, un "nick" magique qui a notamment donné Frankel. Mais là encore il a fallu batailler, car les sceptiques ne l'ont pas soutenu dès le départ. Les résultats en piste ont parlé, puisque dès ses premiers 2 ans, Galiway a sorti l'espoir classique Kenway et plusieurs black-types, avant de confirmer avec sa 2e génération. Sealiway a été le meilleur 2 ans français, remportant le Jean Luc Lagardère puis se classant 5e de la Breeder's Cup Juvenile Turf avec un parcours terrible. Les champions de Galiway sont issus d'une mère par Kendargent... le nouveau croisement magique ? 

 

 

 

Le foal de Galiway vendu 100 000 € au Haras de Meautry

 

Aujourd'hui, les heureux sont ceux qui ont des Galiway à vendre, d'autant que jusqu'à cette année 2020, il était proposé à un tarif de 3000 € seulement ! A la vente d'élevage, les 3 foals de Galiway ont réalisé au minimum 3 fois le prix de saillie 2019. Un premier foal a été vendu 10 000 € à BBA Ireland, avant que le Haras de la Gousserie (propriétaire de Kenway et Sealiway) ne monte jusqu'à 52 000 € pour acquérir une femelle issue de la bonne Rêvedargent, nièce du sprinter Batwan. A ce prix là, ce n'est pas pour faire du pinhooking, mais bien pour courir. Enfin, et comme un symbole, Edouard de Rotschild a montré son soutien aux étalons français en mettant 100 000 €, soit plus de 33 fois le prix de saillie de l'époque (!) sur un mâle de Galiway présenté par La Motteraye (Lucie Lamotte et Gwenael Monneraye). Ce poulain issu d'une belle famille allemande est le frère d' Alenquer, un 2 ans très prometteur chez William Haggas, qui a gagné son maiden en solitaire avant de terminer 2e de listed. Là encore, le foal a été acheté pour courir. 

La success story Galiway est en train de se poursuivre, et les éleveurs ayant réalisé de belles opérations aux ventes seront certainement les premiers à le visiter à nouveau. Les paris de Guy Pariente sont osés, mais généralement... ça marche ! 

 

Galiway, déjà grand 

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