Noroit : un Monsun chez les Sivola
Père déjà de 14 vainqueurs, soit un extraordinaire pourcentage de réussite, Noroit débarque dans l’Allier, chez Gilles Trapenard, l’élevage des Sivola. Il «fonctionnera » à un prix défiant toute concurrence pour un fils de Monsun : 1.000 €.
Son aïeule (sa 3ème mère), Norbelle, est née en France en 1957 puis exportée, yearling, en Allemagne. Nagaika, sa grand-mère, est une petite-fille (par Chief) de Nikellora, la championne de l’entraînement de René Pelat, gagnante du triptyque, Diane-Vermeille-Arc de Triomphe 1945, vendue ensuite à S.A. Aga Khan III.
Son pedigree est dépourvu du sang de Northern Dancer, même si Nearco figure à la 5ème génération, c’est à dire, pas été très influent dans son papier .
Noroit
Noroit est né près de Mönchengladbach et a été élevé par la Gestut Zoppenbroich. Cet élevage n’est pas né d’hier ; le haras a été créé en 1923 et a hébergé les champions Athenagoras, Königsstuhl, Orofino, Ordos entre autres. Cette année est entré au haras, Liang Kay, le champion de leur élevage, un fils de Dai Jin. En un mot, Noroit n’est pas donc pas né dans n’importe quel élevage.
Monsun
Ce fils de Monsun a débuté victorieusement sur ses terres, celles de Munich, en avril de ses 3 ans sur 2.000 m. pour l’entrainement de Wolfgang Figge et la Gestut Park Wiedingen (Helmut von Finck). En août suivant, il s’adjuge l’Europachampionat (Grosser Preis der Francfurter Sparkasse), un groupe 2 couru à Francfort sur 2.400 m. Il devance à cette occasion deux élèves issus de deux grands élevages, celui de la Gestut Ittlingen (Street Poker, un Danehill) et celui du baron von Ullmann (Tareno, un Sadler’s Wells).
Un mois après, à Cologne, il n’est devancé que par Kutub et Yavana’s Pace dans le très convoité, Preis von Europa (2.400 m.).
Noroit
A 4 ans, il est sur le podium de deux groupes I : second sur 2.000 m. du Grosser Dallmayr Preis (Bayerisches Zuchtrennen) et 3ème de Marienbard (qui enlève ensuite le Prix de l’Arc de Triomphe) et de Salve Regina (une fille de Monsun également, gagnante du Prix de Diane allemand). A cette occasion, il devance 3 futurs étalons, Califet, Boreal et Samum.
Noroit est issu d’une mère fille du champion allemand Windwurf et issu d’une famille maternelle de tenue (à l’image de son frère, Noel, été élu meilleur stayer en Italie) et de chevaux sachant sauter tels que Nobliau, Nobilita (pensionnaire de Mme Bryant), Nouveau Roi (Mme Papot chez Jacques Ortet).
Windsurf
Nul doute que ce courant de sang allemand est encore le bien venu parmi nous… !