L'histoire de DNA : Galopin et St Simon, les brassicourts
Galopin, ensellé et brassicourt, présentait un physique à faire peur !
A l’inverse des aplombs vus de face, ceux que l’on relève de profil se transmettent volontiers. C’est notamment le cas de l’appui qualifié de brassicourt, qui se caractérise par des genoux en avant (à l’inverse des genoux creux). Considérée comme étant un défaut si l’on se réferre aux canons de la beauté chez le cheval, cette disposition peu esthétique est pourtant synonyme de solidité, qualité indispensable au cheval de course.
Une des grandes lignées mâles historiques de la race pure s’est d’ailleurs fait une spécialité de propager ce type d’appui, à savoir celle de Galopin dont le modèle, fortement ensellé, ne faisait pas de lui une peinture. Né en 1872,ce fils de Vedette fut pourtant un cheval de très grande classe qui remporta dix de ses onze sorties à 2 et 3 ans dont le Derby (Gr.1) à Epsom,sa dernière apparation publique.
Une carrrière dont l’interruption ne fut pas motivée par la fragilité du cheval mais par celle de son propriétaire, passablement cardiaque : c’est en effet le médecin de ce dernier qui délivra une ordonnance médicale décrétant que Galopin ne devait plus courir, pour éviter les trop fortes émotions qui envahissaient son patient à chacun de ses exploits !
St Simon, terriblement brassicourt, est à l'origine de tous les PS du monde aujourd'hui !