Alain Chopard devient entraineur : les images des grands travaux
Avec le dernier batiment qu'il est en train de finir, le Haras des Faunes dépasse la surface d'un hectare couvert. Très novateur dans sa façon de penser, de travailler, et de penser le travail, Alain Chopard a déjà érigé pour l'élevage en 2014 un immense batiment de 3200 m2, mais cela ne lui suffisait pas. " Après 15 ans de travaux permanents, le Haras semblait terminé. Moi, il me fait des projets sinon je m'ennuie ! Alors j'ai pensé à entrainer mes chevaux. Avec mon équipe, nous avons donc construit un nouveau bâtiment de 2800 m2. Il comportera pour l'instant 40 boxes et le fourrage, sachant qu'on pourra remplacer le fourrage par 40 nouveaux boxes. Il y aura les bureaux, sellerie, maréchalerie, boxe infirmerie, et les 8 douches, c'est à dire 1 douche par gars. Les boxes font 3,50m par 5 m. Ils sont très grands. Les chevaux mangent par terre, à travers des parois ouvertes. Les facades des boxes s'ouvrent complètement pour qu'on puisse les nettoyer en 2 coups de godets. Il y aura un 2e marcheur construit à côté. On a tout fait nous-même à part la toiture et les façades de boxe. "
Alain Chopard visite le chantier avec les 4 gars qui construisent le bâtiment. Ils font tout eux-mêmes. Les boxes sont particulièrement grands (3,5m x 5 m) et les façades s'ouvrent complètement pour un nettoyage plus facile.
Alain Chopard s'apprête à passer l'exament d'autorisation d'entrainer, qui n'est pas celle d'entraineur public, car elle le limite aux chevaux dont il est éleveur ET propriétaire (avec un bonus de 5 chevaux non élevés). Ce statut n'est pas fréquent, mais avec sa jumenterie nombreuse, il n'aura pas de problème pour remplir ses boxes. Il doit commencer la 1e juillet. Pour cela, il emauche 8 personnes, dont le responsable de chez Antoine de Watrigant, chez qui il a aujourd'hui plus de 15 chevaux en permanence en pension, dont le champion Gailo Chop. Mais s'il avait l'habitude de construire des boxes et des stabulations pour l'élevage, il s'est lancé pour la 1e fois dans le tracé d'une piste.
" J'ai fait plusieurs visites de centre d'entrainement avant de me lancer, dont celui de Guy Chérel, et j'ai pris les bonnes idées que je trouvais. Nous avons fait ici une piste plate de 1200 m avec 2 diagonales de 800 m. Ici nos terres sont grasses, alors plutôt que de drainer, nous avons utiliser le même système que pour construire les bases des autoroutes. Même par tempête, on pourrait rouler avec un 38 tonnes, puisque l'eau s'évacue par les fossés le long des pistes. La piste n'est pas très grande mais je pense que ça suffit largement. J'ai roulé avec ma voiture à 80 km/h dans les tournants et 135 km/h dans les lignes droites. Donc avec les chevaux on a de la marge ! " Aujourd'hui, il reste le sable à étaler et les lices à poser au bord des pistes, ainsi que les stalles de départ.
Alain Chopard, ancien vendeur de matériel agricole, reste particulièrement attaché à l'équipement. Il inspecte ici son nouvel achat : une balayeuse mécanique.
Il ne reste plus qu'à poser le sable et les lices sur la nouvelle piste d'Alain Chopard.
La piste d'Alain Chopard : il ne manque plus que le sable et les lices.
La dernière étape à franchir par Alain Chopard avant de déclarer son 1e partant sera sans doute la plus amusante. Ainsi, il lui a fallu 2 parrainnages d'entraineurs publics, qui lui ont été délivrés par William Walton et Jean-Claude Rouget. Mais le maitre palois a exigé pour cela que le jeune élève de 50 ans vienne en stage pendant une semaine. " J'irais en juin, car avant je n'ai pas le temps à cause de la saison de monte. Mais je lui ai dit de faire attention, car je suis un excellent copieur ! "
