D'Entrée de Jeu, mais au 5e essai
D'Entrée de Jeu dévoile son talent. (PHOTOS APRH)
Il n'y a rien de plus frusrant que les chevaux qui deviennent des "morning glory", des cracks de l'entrainement incapables de concrétiser leur talent en compétiton. Eleveur, propriétaire mais aussi entraineur de D'Entrée de Jeu, Nicolas de Lageneste (Haras de Saint-Voir) devait commencer à s'inquiéter de cette maladie incurable. Mais il a heureusement insisté avec sa femelle de 4 ans alezane, droit dans ses bottes et sûr de son fait. D'Entrée de Jeu a gagné le Prix Samaritain comme si elle courrait toute seule, sous la selle d'un James Reveley très impressionné. Et toute la grande famille de Lageneste a pu se réunir sur la photo du vainqueur.
James Reveley avec Nicolas et Pascaline de Lageneste après le succès de D'Entrée de Jeu.
Considéré comme un avion de chasse le matin, D'Entrée de Jeu n'avait conclu que 7e en débutant en avril 2016 à Lyon, puis terminé 2e à Vichy, et enfin gagné sa course à Cluny, par une longueur. Puis elle débute à Auteuil mais chute lourdement à l'avant-dernière haie, sans avoir eu le jour aux abords de l'obstacle, alors qu'elle était en 4e position. Et voilà pour 2016 : un bilan frustrant. 2017 a démarré tout autrement !
Absent du concours de Decize 2015, D'Entrée de Jeu imite sa mère Loi du Plus Fort, qui avait déjà remportée ce Prix Samaritain chez Jean-Pierre Totain, à qui Nicolas de Lageneste avait loué la jument après son frère aîné Haut de Gamme, une excellent sauteur qui a dépassé les 300.000 € de gains. Fille du rare Snurge, qui a fait la monte en France mais avec un bilan en demi-teinte, Loi du Plus Fort descend d'une des plus vieilles souches du Haras de Saint-Voir, celle de Melinoir, dans le giron Lageneste depuis la nuit des temps, avant même la 2e guerre mondiale ! VOIR LE PEDIGREE